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Politique Publié le mardi 27 mars 2012 | AIP

Ouverture du sommet de la CEDEAO sur la crise Mali: des décisions "courageuses" et "sans équivoque" souhaitées

© AIP Par Nathan KONE
Abidjan : Ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur le Mali
Mardi 27 mars 2012. Abidjan. Hotel Ivoire, Cocody. Ouverture du sommet extraordinaire des chefs de la Cédéao sur la crise Malienne.
Abidjan - Des chefs d’Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont pris part, mardi à Abidjan, à l'ouverture d'un sommet de haut niveau sur la crise malienne, marquée par des discours fermes appelant à la prise de décisions "courageuses" et "sans équivoque" sur cette question.

"Il nous faudra, aujourd’hui, adopter une position commune et sans équivoque sur la double crise, politique et militaire, qui secoue le Mali(…) pour permettre à ces millions de Maliens, l’espoir de vivre tranquilles", a déclaré le président en exercice de la CEDEAO, l’Ivoirien Alassane Ouatrara. Il a appelé ses pairs, avec un ton ferme, à donner "un signal fort à l’ensemble de l’Afrique" contre la prise du pouvoir par la force.

Pour le président de la Commission de la CEDEAO, le Burkinabé Kadré Désiré Ouagdraogo, le coup d’Etat perpétré au Mali "menace dangereusement" la stabilité et la paix aussi bien au Mali que dans toute la sous région ouest africaine. Il a souhaité que les "délibérations (des travaux des chefs d’Etat) permettent de prendre des mesures d’urgence pour mettre fin à cette crise".

Le représentant du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’ouest, Said Djinnit, ainsi que le président de la Commission Paix et Sécurité de l’UA, Ramtame Lamamra, ont tous salué la tenue du sommet d’Abidjan, qui, selon eux, devrait constituer "une mise en garde contre toute velléité similaire dans la sous-région", et d"en finir avec le terrorisme et la criminalité transfrontalière" en Afrique.

Après la cérémonie d’ouverture, les chefs d’Etats ont engagé les travaux à huis clos, qui seront sanctionnés par un communiqué final dans l’après-midi. Des militaires maliens, avec à leur tête le capitaine Amadou Hawa Sanogo, ont renversé, jeudi, le régime démocratique du président Amadou Toumani Touré, évoquant son "incompétence" dans la gestion de la rébellion sécessionniste touareg dans le nord du pays.

Ce putsch qui a plongé le Mali dans une sorte d’incertitude, suscitant des inquiétudes dans les autres pays de la sous-région ouest africaine, a été fermement condamné par la CEDEAO, par la voix de son président en exercice, l’Ivoirien Alassane Ouattara.

"Nous n’accepterons pas qu’un régime militaire s’installe au Mali", avait-il notamment déclaré, appelant à un rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et du président Toumani Touré, dont on est jusque-là sans nouvelle depuis le coup d’Etat.
De leur côté, la France, les USA, la Chine et les Nation Unies ont tous condamné ce putsch, dans un pays qui s’est illustré depuis ces deux dernières décennies comme un exemple de démocratie et d’alternance politique.

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