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Politique Publié le vendredi 30 mars 2012 | Le Patriote

Tribunal militaire/La liberté provisoire refusée aux hommes d’Abéhi

Le procès des gendarmes proches de l’ancien commandant du groupement de l’escadron blindé (GEB) de la gendarmerie nationale arrêtés après la mutinerie de la nuit du 14 au 15 octobre 2011 dans le camp d’Agban se poursuit. Hier, des témoins et des prévenus sont passés à la barre mais, le verdict n’a pas été prononcé par le juge, Kouakou Kouadio Georges. La cour a une fois de plus reporté le procès au jeudi prochain pour rendre sa décision. La raison de ce renvoi est que, selon la cour, l’enquête complémentaire exigée la semaine dernière pour élucider certains faits susceptibles de contribuer fortement à la manifestation de la vérité, n’est pas encore terminée. Sur cinq commissions rogatoires mises en place, seulement deux ont pu rendre les résultats de leurs investigations. Les trois autres continuent les recherches. Estimant que ses clients comptent cinq mois de détention à la MAMA et qu’ils sont tous répertoriés par les autorités militaires, la défense, assurée par Me Gohibi Raoul, a demandé leur mise en liberté provisoire en attendant la prochaine audience. Cette requête de l’avocat des 21 gendarmes mis en cause a été rejetée par le juge.
Il faut rappeler que dans la nuit du 14 au 15 octobre une mutinerie a éclaté dans le camp d’Agban en réaction, dit-on, à un message de l’ex-commandant du l’escadron blindé de la gendarmerie, Jean Noël Abéhi. Les enquêtes engagées ont permis de mettre aux arrêts 21 de ses proches supposés avoir répondu à son appel de libérer le pays.
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