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Société Publié le samedi 31 mars 2012 | L’Inter

Insécurité / Voici ceux qui semaient la terreur à Abidjan / Leurs cerveaux et leurs spécialités / Des éléments Frci parmi les malfrats : Des armes de guerre saisies

La lutte contre la grande criminalité à Abidjan porte ses fruits. Du 9 février au 26 mars 2012, ce sont 5 redoutables gangs que la police criminelle a démantelés. Hier vendredi 30 mars, le commissaire Niagne Honoré, directeur de la police criminelle, a présenté à la presse son butin de la guerre contre les seigneurs de la pègre qui semaient la terreur à Abidjan. Après un briefing à son bureau au Plateau, ce sont au total une vingtaine de caïds, dont des éléments Frci, avec leur arsenal comprenant des armes de guerre, des treillis, des munitions, et mêmes des véhicules, qui ont été présentés aux journalistes. Du rapport établi par le sous-directeur des enquêtes criminelles, il ressort que le premier gang tombé dans les filets de la police au cours de la période susmentionnée, est celui de Zombra Seydou. C'est suite à une information anonyme relative à la présence régulière d'une voiture (Peugeot 406) à Attécoubé, fief du gang dont le chef serait l'un des commandants Frci de la commune, que les nommés Zombra Seydou Raïm et Sékongo Lassina dit La Star sont interpellés. La perquisition de leur domicile permettra de saisir le véhicule cité plus haut qui a été volé à la Riviera Palmeraie, dans la nuit du 9 février 2012, une kalachnikov, 142 munitions de kalachnikov, 131 munitions de SIG, 10 chargeurs de kalachnikov, des radios émetteurs récepteurs, des Tee-shirt et brassards de police. Les autres membres du gang, au nombre de 6, sont activement recherchés. Toujours à Attécoubé, un citoyen victime d'une agression à main armée à son domicile le 4 mars, dépose une plainte à la police criminelle et indique avoir repéré le domicile de l'un des agresseurs. La traque menée par les hommes du commissaire Niagne Honoré aboutit à l'interpellation, le 24 mars vers 4 heures du matin, des frères Diakité Mohamed et Diakité Aboubacar Sidiki. Dans leur planque, la police saisit un fusil calibre 14, un pistolet factice, 46 munitions de SIG, 130 munitions de Kalach AK 47, 12 munitions de Famas, 3 grenades, 3 munitions de calibre 12, 3 chargeurs de Ak 47, 2 chargeurs de SIG, 2 couteaux, plusieurs pantalons et casquettes treillis. Le lendemain, deux autres membres du gang, Diakité Hamed et Ouattara Abdoulaye sont chopés au domicile du premier cité. Ils avaient en leur possession un fusil AK 47 et 6 complets treillis appartenant aux différents corps de la police, de la gendarmerie et de l'armée. Suite à l'agression d'un directeur de société le 5 mars au Plateau Dokui, la police criminelle, à partir d'un téléphone cellulaire oublié sur les lieux du forfait, est parvenu à démanteler la bande à Zoumoré Salfo. La blanchisserie de ce dernier, à Marcory Anoumabo, servait de cache d'armes. Un fusil AK 47, un revolver Magnum calibre 38, 2 chargeurs d'AK 47, 52 munitions d'AK 47, y sont saisis et ses complices Yaméogo Issa, Waongob Yembila. Le dernier larron en fuite, un certain Cheick qui appartiendrait à la compagnie du commandant Wattao, est activement recherché. Le lundi 26 mars 2012, c'est au tour d'un gang spécialisé dans les attaques de domiciles à Cocody, de se faire épingler. Ce sont 7 braqueurs dirigés par N'Guessan Mandah Aristide dit Alexis, qui ont été interpellés avec un véhicule volé au terminus 81-82 à Angré, deux pistolets automatiques, 7 munitions de 7,65 mm et 8 munitions de 9 mm. Suite à un braquage perpétré dans une fabrique de boisson à Marcory Zone 4C le 14 mars 2012, deux éléments Frci de la Garde républicaine ont été appréhendés. Les deux soldats (le caporal Diomandé Sékou, en treillis, et le caporal Konaté Abdoulaye, en tenue civile), ont été formellement identifiés par le commandant Wattao qui avait été approché par la police pour visualiser la vidéosurveillance qui a filmé l'attaque à main armée. Le commandant en second de la Garde républicaine les aurait lui-même retirés de ses rangs pour les mettre à la disposition des enquêteurs. Outre ces gangsters, un multirécidiviste présent dans les fichiers de la police depuis 1989, Kipré Aurélien, a été également interpellé au cours de la même période.
H.O
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