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Afrique Publié le lundi 2 avril 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Le capitaine Sanogo fait encore semblant de reculer

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Bamako (Mali) : Manifestation a l`aéroport par des partisans des auteurs du coup d`Etat
Jeudi 29 mars 2012. Bamako (Mali) . La manifestation pro-junte déroulée dans la matinée sur le tarmac de l`aéroport. Photo : Amadou Sanogo chef de la junte
La médiation entamée le samedi 31 mars 2012 à Ouagadougou par le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré dans le cadre de la CEDEAO avec la junte au pouvoir à Bamako, semble porter ses premiers fruits. Face à la pression de toutes parts et à son incapacité de contenir les assauts répétés des rebelles Touareg qui gagnent du terrain chaque jour, la junte se dit d’accord pour un retour à l’ordre constitutionnel au Mali. "Nous prenons l'engagement solennel de rétablir à compter de ce jour (ndlr : dimanche 1er avril 2012), la Constitution de la République du Mali du 25 février 1992, ainsi que les institutions républicaines. Toutefois, compte tenu de la situation de crise multidimensionnelle que vit notre pays et afin de permettre une transition de bonnes conditions et de préserver la cohésion nationale, nous décidons d’engager sous égide du médiateur des consultations avec toutes les forces vives du pays dans le cadre d’une convention nationale pour la mise en place d’organes de transition, en vue de l’organisation d’élections apaisées, libres, ouvertes, démocratiques auxquelles nous ne participerons pas’’, a déclaré hier dimanche 1er avril 2012, le chef de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo. Se pliant ainsi à l’une des exigences majeures de la CEDEAO, après la chute de la ville stratégique de Tombouctou aux mains des rebelles Touareg. Reste à déterminer les modalités de la mise en place de cette convention nationale qui aboutira aux élections. « C’est précisément ces modalités que nous continuerons de discuter à Bamako afin de trouver la solution qui apaise le climat social, qui fédère les Maliens et qui nous permette finalement d’adopter des institutions stables », a renchéri Djibril Bassolé, ministre burkinabé des Affaires Etrangères. Et le colonel Moussa Sinko Coulibaly l’émissaire de la junte auprès de Compaoré de rappeler : «Nous allons partir dès que la crise institutionnelle sera résolue. Si cela se fait en une semaine, le comité va disparaître, si cela se fait en 24 heures, le comité va disparaître. Donc, pas d’inquiétudes de ce côté. Nous ne sommes pas là pour confisquer le pouvoir». Des propos battus en brêche par Sanogo lui-même sur d’autres médias.

Dosso Villard
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