La date du 11 avril est désormais gravée dans les annales de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Le RDR, conduit par son Secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro, va célébrer cette date historique de la victoire des démocrates ivoiriens, qui se sont opposés durant la crise post-électorale à la négation du suffrage du peuple de Côte d’Ivoire. Amadou Soumahoro était, en effet, hier face à la presse, pour annoncer une série de cérémonies marquant la commémoration de cette date de la chute de l’ex-régime de Laurent Gbagbo qui, malgré sa lourde défaite dans les urnes, tenait à confisquer le fauteuil présidentiel par la force des armes. Selon lui, cette célébration, loin de remuer le couteau dans la plaie, a pour but de se rappeler les moments douloureux afin d’en tirer les leçons nécessaires et surtout de s’engager à éviter une récidive. «Ces manifestations dites journées du souvenir pour la consolidation de la réconciliation et la démocratie, nous permettront de savoir ce qui s’est passé, de nous souvenir des moments difficiles vécus par les familles ivoiriennes. Nous voulons surtout faire comprendre que cette crise ne doit plus se répéter. Nous devons dire à la fin des cérémonies ‘’plus jamais ça dans notre pays !’’», a-t-il expliqué. Tout en soulignant que toutes les forces politiques et la société civile seront conviées à cette manifestation qui se veut grandiose pour tracer les sillons d’une Côte d’Ivoire unie, réconciliée et orientée vers le progrès et le développement. «Nous allons organiser une conférence publique où des intellectuels ivoiriens viendront rendre témoignage, une émission télévisée et un grand rassemblement à la place Inch’Allah de Koumassi. C’est le lieu de rendre un vibrant hommage au peuple ivoirien pour sa mobilisation exemplaire afin de faire respecter son vote, et au président de la République pour son sang-froid et sa clairvoyance avec lesquels il a su gérer cette crise aiguë», a-t-il affirmé. Selon lui, le peuple n’a pas le droit d’ignorer cette page noire de son histoire. C’est pourquoi, il a estimé que chacun doit assumer sa part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Amadou Soumahoro a regretté le refus du FPI-dont l’entêtement à garder le palais présidentiel après sa défaite, a coûté cher au pays- de se repentir jusque-là.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
