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Politique Publié le mardi 10 avril 2012 | L’expression

Arrestation de l’avocat de Simone Gbagbo - Comment l’ordinateur de Séka Séka l’a piégé

© L’expression Par DR
Recherché pour crimes de guerre: Le commandant Anselme Séka Yapo arrêté
Photo d`archives: le commandant Anselme Séka Yapo alias "capitaine Séka Séka", ancien aide de camp de Simone Gbagbo arrêté à bord d`un avion en transit à Abidjan
La dizaine d’avocats qui a manifesté, vendredi, devant les locaux de la Dst pour réclamer la libération de Me Dadjé Rodrigue devraient réfléchir par deux fois avant de revenir à la charge. Car, plusieurs actes répréhensibles qu’il a posés militent contre lui.

On en sait un peu plus sur les raisons qui ont conduit le 29 mars à l’arrestation de Me Dadjé Rodrigue. Son séjour dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire ne serait pas lié à sa fonction d’avocat. Selon de bonnes sources, Me Dadjé Rodrigue ne faisait pas que veiller sur les droits de l’ex-Première dame, Simone Gbagbo. Il était, selon elles, englué dans les affaires sales et louche du régime Gbagbo. Sous le couvert de sa profession, il a favorisé le contournement de l’embargo imposé par l’Onu à la Côte d’Ivoire. Il a effectué, au dire de nos sources, plusieurs opérations d’achat d’arme avec ses partenaires biélorusses. Les nouvelles autorités ivoiriennes ont pu avoir accès à ces informations en interrogeant l’ordinateur qui a été saisi sur Séka Yapo Anselme dit Séka Séka, l’aide de camp de Simone Gbagbo, lorsqu’il a été arrêté à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny en partance pour la Guinée. Les données de l’ordinateur montrent à l’évidence que l’avocat et l’aide de camp de Simone Gbagbo étaient en affaire, notamment, dans le recrutement de mercenaires et miliciens pour des opérations de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Toujours, sous le couvert de sa fonction, il a ajouté une autre corde à son arc en se spécialisant depuis la chute du régime Gbagbo dans des transactions financières comme il l’a fait dans l’affaire ‘‘Warid’’ pour le compte de Simone Gbagbo. Il est devenu de fait le porteur de valises d’argent à certains anciens cadres du pouvoir déchu. L’avocat, en un mot comme en cent, s’est transformé en homme d’affaires agissant pour le compte des caciques de l’ancien régime. Toujours, selon ces bonnes sources, vendredi, la majorité des avocats qui s’étaient donné rendez-vous devant la DST pour dénoncer l’arrestation de Me Dadjé Rodrigue ont tous fait commerce avec le régime Gbagbo. Ils se sont, à en croire nos sources, sucrés sur le dos de l’Etat avec des contrats juteux à eux octroyés sous le règne des Gbagbo. Sinon, clament nos sources, les droits de l’interpelé n’ont jamais été violés. Le 30 mars, il a pu bénéficier de l’assistance d’un Conseil. Mes Camara, Adjé Luc et Chantal Bokara lui ont rendu visite. Contrairement à ce qui est dit actuellement. Même le bâtonnier l’a visité. Un respect du droit que les avocats arrêtés à l’époque sous Gbagbo n’avaient pas eu. Son statut d’avocat, selon les sources proches du dossier, n’absout pas les actes répréhensibles qu’il a posés.

K. Marras. D
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