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Économie Publié le jeudi 12 avril 2012 | L’expression

Séminaire de validation - La réforme de l’Insaac enclenchée

Le séminaire de validation de la réforme de l’Insaac a débuté hier à l’hôtel Belle Côte à la Riviera Palmeraie. Cette réflexion, qui prend fin demain, entend se pencher sur les statuts et textes organiques de l’Insaac, les maquettes pédagogiques, les ressources et la recherche scientifique de l’institut.

La réforme est en marche. Plusieurs recommandations avaient été faites en septembre 2011, au sortir de l’atelier de réflexion sur le thème : «Analyse diagnostique de l’enseignement des arts et de la culture». En initiant le séminaire de validation de la réforme de l’Institut national des arts et de l’action culturelle (Insaac), qui a débuté hier à l’hôtel Belle Côte à la Riviera Palmeraie, le ministère de la Culture et de la Francophonie entend donner écho aux recommandations faites par l’atelier. A entendre le Directeur général de cet institut d’enseignement supérieur, Tiburce Koffi, l’Insaac a besoin de plusieurs séminaires pour sortir la tête de l’eau. Eu égard à l’état de déliquescence de ses infrastructures et du retard accusé dans l’actualisation de ses systèmes d’enseignement. «Il y a quelques années, l’Insaac était en avance sur son temps. Mais nous avons mal géré cette avance, de telle sorte qu’aujourd’hui nous sommes obligés de nous arrêter pour réorienter les choses», a-t-il indiqué, non sans saluer l’action du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama, en faveur du redécollage de l’institut qu’il dirige. Si l’Insaac, de l’avis de Dembélé Fausséni, Directeur de cabinet représentant Maurice Bandama, est «à la croisée des chemins», il faut aujourd’hui reconnaître qu’il y a de l’espoir. «Quand il y a des défis et qu’il y a de la volonté de faire changer les choses, l’on passe du pessimisme à l’optimisme», a-t-il affirmé. Appelant les enseignants et les étudiants de l’Institut à ne pas baisser les bras. Dembélé Fausséni a rappelé l’un des chantiers prioritaires dans le redressement de l’Insaac, à savoir le passage, cette année, au système Lmd. «Si nous n’arrivons pas à réaliser ce projet, nous aurons accusé davantage de retard», a averti le collaborateur du ministre Bandama. De fait, le document soumis à la validation comporte quatre axes principaux. A savoir les statuts et règlements intérieurs, les maquettes pédagogiques et les diplômes, les ressources humaines, financières et infrastructurelles, la recherche scientifique. Il s’agira, entre autrs, pour les séminaristes, qui vont travailler en commissions, d’analyser les textes organiques et de déterminer les conditions générales et règlementaires, concernant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’Insaac. L’élaboration de maquettes pédagogiques, selon le système Lmd et la conception de la nomenclature des infrastructures conforme aux enseignements sera aussi évoquée. Un plan de carrière des enseignants de l’Insaac devra également être proposé, conformément à la spécificité des disciplines artistiques et culturelles. Sans oublier l’élaboration de stratégies visant à rentabiliser le service de production de l’Insaac et un plan d’apurement des arriérés de paiement. Koffi Ehui Bruno, Directeur de la formation artistique et culturelle et président du comité d’organisation du séminaire, a salué la réforme annoncée de l’Insaac qui, de son point de vue, aurait dû intervenir depuis 12 ans. Le séminaire pend fin demain.

M’Bah Aboubakar

Légende : Dembélé Fausséni a relevé l’importance du passage au système Lmd dans la politique générale de réforme de l’Insaac.
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