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Société Publié le vendredi 20 avril 2012 | Notre Voie

Après l’échec des négociations avec le gouvernement : Le Midd maintient la grève

Deux semaines après que le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) ait annoncé une grève nationale de 48 heures, les 23 et 24 avril prochains, le gouvernement n’a jusqu’à présent satisfait à aucune revendication de ce syndicat. Les discussions entre le ministère de la Fonction publique, celui de l’Education nationale et le MIDD ont accouché d’une souris. Aucune solution concrète n’a été proposée aux instituteurs de Côte d’Ivoire par ces deux tutelles, selon le secrétaire général de cette organisation syndicale, Mesmin Komoé. Lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier matin au siège du MIDD à Marcory, Mesmin Komoé a maintenu la grève d’avertissement prévue les 23 et 24 avril prochains.

Sur la question de la crise à la MUGEFCI, il dénonce la mise sur pied par le régime Ouattara d’un comité de gestion. Il déplore également la mise à l’écart des organisations syndicales des fonctionnaires. Pour lui, le MIDD qui en fait partie et qui revendique 20% des effectifs des fonctionnaires aurait du être associé à cette mesure.

Le MIDD a également donné sa position sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite des fonctionnaires et sur le relèvement du taux de cotisation pour la pension de retraite. A en croire Mesmin Komoé, les instituteurs ne se sentent nullement concernés par cette mesure qu’Alassane Ouattara doit l’annuler le plus rapidement possible. Quatre raisons, a-t-il argué, vident cette décision de sa substance. L’espérance de vie, dit-il, est de 46 ans en Côte d’Ivoire. Demander alors aux travailleurs de partir à la retraite à 65 ans, selon lui, cache une intention criminelle. Deuxièmement, a t-il poursuivi, dans un pays où le nombre de jeunes en quête d’un premier emploi est important, maintenir les travailleurs en activité jusqu’à leur mort est une mesure inique. Le troisième argument qu’il brandit, c’est que maintenir des personnes non productives dans le travail et relever leur taux de cotisation revient à augmenter les charges de l’employeur. « Relever le taux de cotisation, pour une pension qu’on n’aura pas parce que mort avant, ne sera pas accepté par le MIDD, puisque cela équivaut à une diminution des salaires » soutient-il.

Charles Bédé
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