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Société Publié le jeudi 26 avril 2012 | Le Temps

Echanges de tirs à Yopougon : 2 morts, dont 1 Frci et un blessé grave

Les habitants des environs du pont de la Sideci, dans la commune de Yopougon, n’ont pas eu le sommeil tranquille dans la nuit du 24 avril au 25 avril 2012. Le poste des Frci à proximité de leur quartier a essuyé des tirs de kalach et autres armes automatiques. Selon notre source, tout a commencé aux alentours de 1h du matin. C’est à cette heure qu’un véhicule de type 4*4 stationne devant le poste des Frci sans que personne n’en sorte. Peu après, le véhicule quitte les lieux. Plus tard, un autre véhicule roulant à vive allure, passe devant le poste en l’arrosant de tirs et disparaît dans la nuit. Les heures qui suivent conjuguent tirs de kalaches et terreurs des populations terrées chez elles, le sommeil définitivement troublé, se remémorant les souvenirs douloureux de la crise postélectorale. Les tirs prennent fin vers 4h. Au petit matin, l’on sort pour comprendre ce qui s’est passé. Le bilan fait état de deux pertes en vie humaine dont un Frci et un chauffeur de taxi en visite de courtoisie au poste Frci. Un autre élément grièvement blessé a été conduit aux urgences. Sur les motivations réelles de cette attaque du poste des Frci, les avis sont partagés. Mais aux dires des riverains, l’explication qui paraît plausible est celle d’un règlement de compte. En Effet, dans l’après-midi du mardi 24 juillet 2012, un loubard roulant sur sa moto est percuté violemment par un taxi. Le chauffeur de taxi s’enfuit, tout en laissant la victime dans un état critique. Tout se passe sous les yeux des Frci qui demeurent passifs. Le gros bras en colère décide d’interrompre le trafic routier. Il entrepose son engin sur la route dissuadant ainsi les automobilistes de rouler. Les Frci interviennent alors et s’en suivent des altercations. La victime de l’accident est encerclée de part et d’autre par les Frci qui menacent de porter atteinte à son intégrité physique nonobstant son état déjà critique. Le gros bras abdique en assurant que ces éléments des Frci payeront pour leur passivité et leur agissement à son égard. C’est ce qui se dit, en attendant les enquêtes.

Mike Parrain
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