La Côte d’Ivoire demeure un pays fortement touché par le paludisme, malgré ses efforts pour maîtriser la maladie. Mercredi dernier, à l’Institut de formation des agents de santé (INFAS) de Treichville, le pays a célébré, à l’instar de la communauté internationale, la 5ème Journée mondiale de lutte contre le paludisme sur le thème : « pérenniser les avancées, sauver des vies et investir dans la lutte contre le paludisme ».
Selon une étude de l’UNICEF, le paludisme est la première raison de consultation et d’hospitalisation en Côte d’Ivoire. Environ 3,5 millions d’enfants de moins de cinq ans et 1 million de femmes enceintes sont exposés au paludisme, selon cette même étude publiée en 2008. Et depuis, les choses n’ont pas encore changé malgré la distribution de plus de 8. 900. 000 moustiquaires imprégnées à travers le pays en 2010 et 2011 et la mise en place d’un nouveau protocole thérapeutique.
Selon le rapport 2011 de l’OMS, la région africaine représente 81% des cas de paludisme sur la planète et 86% de ces décès concernent les enfants de 0-5 ans.
Les actions menées lors de la dernière décennie ont eu pour conséquence de réduire de 1/3 les décès causés par le paludisme, à en croire le représentant- résident de l’OMS, le Dr Allarangar Yokouide.
Pour le Pr Amonkou Apko Antoine, directeur de cabinet représentant la ministre de la Santé et de la lutte contre le SIDA, le paludisme demeure une des causes majeures d’aggravation de la pauvreté chronique des populations ivoirienne et africaine. Une sérieuse entrave à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.
C’est pourquoi, conformément aux objectifs mondiaux, le gouvernement ivoirien a décidé de mettre tout en œuvre pour répondre efficacement aux besoins. Il s’agit de la prise en compte des interventions à impact rapide telle que la mise à échelle de la prévention du paludisme chez les femmes enceintes, la dotation de la majorité des Ivoiriens en moustiquaires imprégnées d’insecticide, la confirmation des cas de paludisme avant le traitement et la mise à échelle du traitement dans tous les districts.
Coulibaly Zié Oumar
Selon une étude de l’UNICEF, le paludisme est la première raison de consultation et d’hospitalisation en Côte d’Ivoire. Environ 3,5 millions d’enfants de moins de cinq ans et 1 million de femmes enceintes sont exposés au paludisme, selon cette même étude publiée en 2008. Et depuis, les choses n’ont pas encore changé malgré la distribution de plus de 8. 900. 000 moustiquaires imprégnées à travers le pays en 2010 et 2011 et la mise en place d’un nouveau protocole thérapeutique.
Selon le rapport 2011 de l’OMS, la région africaine représente 81% des cas de paludisme sur la planète et 86% de ces décès concernent les enfants de 0-5 ans.
Les actions menées lors de la dernière décennie ont eu pour conséquence de réduire de 1/3 les décès causés par le paludisme, à en croire le représentant- résident de l’OMS, le Dr Allarangar Yokouide.
Pour le Pr Amonkou Apko Antoine, directeur de cabinet représentant la ministre de la Santé et de la lutte contre le SIDA, le paludisme demeure une des causes majeures d’aggravation de la pauvreté chronique des populations ivoirienne et africaine. Une sérieuse entrave à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.
C’est pourquoi, conformément aux objectifs mondiaux, le gouvernement ivoirien a décidé de mettre tout en œuvre pour répondre efficacement aux besoins. Il s’agit de la prise en compte des interventions à impact rapide telle que la mise à échelle de la prévention du paludisme chez les femmes enceintes, la dotation de la majorité des Ivoiriens en moustiquaires imprégnées d’insecticide, la confirmation des cas de paludisme avant le traitement et la mise à échelle du traitement dans tous les districts.
Coulibaly Zié Oumar