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Art et Culture Publié le samedi 12 mai 2012 | Le Patriote

Panel de l’OLPED : De la responsabilité des journalistes

«Défis des medias dans un nouvel environnement : Cas de la Côte d’Ivoire ». Voilà le thème principal autour duquel des panelistes ont planché jeudi dernier à l’ISTC - Cocody. Subdivisé en trois sous thèmes : « l’accès à l’information et liberté des media ; les NTIC remplaceront-elles, à termes, la communication orale ou le support papier ? Et les journalistes africains et la CPI : Cas des journalistes rwandais et l’après génocide de 1994 », les intervenants, comme un exercice de catharsis, ont fait leur auto critique. Se basant sur les acquis, les panelistes n’ont pas manqué de souligner les nombreuses dérives de la presse ivoirienne. Qui, selon, le président de l’Olped (L’observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie) ont occasionné ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ces dernières années. Abordant le sous thème : « Les journalistes africains et la CPI : Cas des journalistes rwandais et l’après génocide de 1994», Zio Moussa, président l’Olped, a fait une démonstration appuyée sur des exemples sur le sort qui a été réservé aux journalistes qui ont, par leurs écrits ou leurs propos, incité à la haine. Laquelle haine a décimé le Rwanda. Avec plus d’un million de mort en cent jours. A propos, il a attiré l’attention des journalistes ivoiriens sur le fait qu’ils n’étaient pas exemptés d’une comparution devant les instances des tribunaux internationaux si leurs culpabilités s’étaient établies. « Les journalistes ivoiriens peuvent se retrouver à la CPI comme hier, Hassan N’geze, Ferdinand Himana, Jeans Bosco Barayagwi se sont retrouvé devant le TPIR après le génocide de 1994. » a indiqué Zio Moussa. Avant d’inviter les journalistes à plus de responsabilité et à faire preuve de professionnalisme dans leur métier. Précédant le président de l’Olped, Samba Koné s’est éloquemment prononcé sur la question de savoir si « les NTIC remplaceront-elles, à termes, la communication orale ou le support papier ? ». La réponse de cet éminent journaliste dont l’expertise et le talent ne font l’objet d’aucun doute dans le milieu la presse ivoirienne, fut négative. Il dira, a ce sujet que les NTIC permettent, certes, la convergence des styles, mais ne viendront en aucun cas remplacer le support papier qui a encore sa place. Ce panel était la suite logique du premier qui a eu lieu le 03 mai 2012, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse. Un forum se tiendra désormais tous les mois.

JAD
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