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Politique Publié le mardi 15 mai 2012 | Notre Voie

Le FPI perd un autre cadre à Facobly : Dr. Téhi Kouhon n’est plus

Exilé à Abidjan, dans son propre pays, suite à la crise postélectorale, Dr. Maurice Téhi Kouhon a tiré sa révérence, dans le dénuement total. Tous ses biens pillés et volés par les miliciens pro-Ouattara, rongé par la maladie et sans les moyens de se soigner, l’ancien maire FPI de Facobly (1995-2000), Directeur local de campagne de Laurent Gbagbo dans cette localité, a rendu l’âme, le vendredi 27 avril 2012, à 3h au Chu de Treichville. Il sera enterré le samedi 9 juin prochain à Sandrou, son village natal dans la sous-préfecture de Facobly, à une vingtaine de kilomètres de Man. Le programme de ses obsèques prévoit une veillée religieuse le samedi 26 mai 2012, à la villa 122 à Angré, Cité Caféier 6, derrière la Pharmacie de la 8ème Tranche, en face du Marché COCOVICO. Le jeudi 7 juin, une double veillée sera organisée, l’une à la place Ficgayo de Yopougon et l’autre, le même jour à Issia, sa ville de résidence et de fonction jusqu’à la guerre postélectorale.

Maurice Téhi Kouhon a été terrassé par une insuffisance rénale. Nul ne peut éviter la mort quand l’heure de Dieu a sonné, mais l’ancien Directeur local de campagne du président Gbagbo à Facobly aurait peut-être eu un peu plus de chance de vivre encore, s’il était capable de payer ses frais de santé. Ce pharmacien sans histoire, originaire de Facobly, gérait avec bonheur son officine, la Pharmacie Espoir d’Issia, quand la guerre pour installer Alassane Ouattara au pouvoir a commencé en mars 2011. A Issia son lieu de résidence et de fonction depuis plus de trente ans, sa pharmacie a été saccagée, tous ses biens pillés et volés par les miliciens armés de Ouattara, parce qu’i était « un pro-Gbagbo ». Contraint à un exil intérieur à Abidjan, démuni et sans soins, Dr. Téhi Kouhon a vu son état de santé se dégrader rapidement. Jusqu’à ce 27 avril fatidique. Le FPI perd ainsi son deuxième grand cadre à Facobly, après Gnan Raymond, mort en exil au Bénin, en début de cette année.

César Etou
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