La Côte d’Ivoire abrite depuis hier mercredi 6 juin 2012, la Consultation pour la région Afrique de l’Unesco qui permet à la Directrice générale de l’organisation mondiale, Irina Bokova de trouver un cadre d’échanges avec les secrétaires généraux des 47 commissions nationales.
La séance d’ouverture de cette Consultation s’est tenue hier au palais des congrès de l’hôtel Ivoire, en présence de la grande famille de l’Unesco. Selon la Directrice générale, Irina Bokova, ce cadre d’échanges permet d’examiner le fonctionnement et les fonctions de l’Unesco. Ainsi, les Consultations régionales 2012 permettront de comprendre et de recenser les réalités des pays, afin de concevoir, pour les prochaines années, des programmes. Ce sont les projets de stratégie à moyen terme (C/4) et des programmes de budget (C/5). «Nous devons franchir une nouvelle étape et je souhaite que ces consultations régionales marquent le coup d’envoi de la refondation de l’UNESCO sur le long terme», a indiqué la Directrice générale. Les décisions qui seront prises lors des consultations, a-t-elle précisé, détermineront le rayonnement de l’organisation pour les prochaines années. Donnant les motivations de la tenue en Côte d’Ivoire des Consultations régionales, Irina Bokova admet qu’il s’agit pour l’Unesco de soutenir les efforts de paix et de réconciliation.
«Sans paix, il n’y a pas de développement, pas de sciences et de recherche, sans la paix il n’y a pas d’actions pour supprimer la pauvreté», a clarifié la Directrice générale de l’Unesco, qui invite à passer des paroles aux actes. «Le moment est venu de nous concentrer sur les domaines où nous avons un avantage comparatif et le plus d’impact», a-t-elle encouragé. Selon Irina Bokova, le forum international pour une culture de la paix en Afrique de l’Ouest, organisé en début de semaine à l’initiative de la Côte d’Ivoire, a montré l’importance de construire des sociétés plus pacifiques et plus prospères.
Iirina Bokova a rappelé que depuis sa nomination à la tête de l’Unesco, elle a lancé plusieurs chantiers de réforme en vue de donner plus de visibilité à l’organisation et la rendre plus efficace et plus proche du terrain. Les grandes priorités pour elle demeurent la culture de la paix et le développement durable. Cependant, les océans, l’éducation des filles et des femmes, la culture et le développement sont les domaines clés où l’organisation a renforcé ses positions. La Directrice générale n’oublie pas l’éducation, les sciences, la culture qui sont les «clés de l’avenir de l’Afrique». D’où l’engagement qu’elle a pris de créer les outils performants, qui permettront au continent de libérer son potentiel. «Nous devons également protéger le patrimoine culturel et naturel africain qui est une source de croissance et de dignité», a-t-elle conseillé.
Présidente de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara a expliqué l’importance de la rencontre d’Abidjan. Une rencontre permettant de conduire avec efficacité, la coopération entre les Etats membres et particulièrement ceux d’Afrique subsaharienne avec l’Unesco. «La synergie d’actions concrètes peut permettre de relever les défis auxquels notre continent est confronté», a exprimé Kandia Camara, qui a plaidé pour un système éducatif africain à même de former des citoyens épris de paix.
Le Président de la République Alassane Ouattara était représenté par le Premier ministre Ahoussou Jeannot. Les ministres Sidiki Konaté, Adama Toungara, Maurice Bandama, Diakité Coty, Anne Ouloto(...) étaient aux côtés de Kandia Camara à la séance d’ouverture. La veille mardi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a offert au Palais de la Présidence de la République un dîner en l’honneur de la Directrice générale de l’Unesco, Irène Bokova.
Koné Saydoo
La séance d’ouverture de cette Consultation s’est tenue hier au palais des congrès de l’hôtel Ivoire, en présence de la grande famille de l’Unesco. Selon la Directrice générale, Irina Bokova, ce cadre d’échanges permet d’examiner le fonctionnement et les fonctions de l’Unesco. Ainsi, les Consultations régionales 2012 permettront de comprendre et de recenser les réalités des pays, afin de concevoir, pour les prochaines années, des programmes. Ce sont les projets de stratégie à moyen terme (C/4) et des programmes de budget (C/5). «Nous devons franchir une nouvelle étape et je souhaite que ces consultations régionales marquent le coup d’envoi de la refondation de l’UNESCO sur le long terme», a indiqué la Directrice générale. Les décisions qui seront prises lors des consultations, a-t-elle précisé, détermineront le rayonnement de l’organisation pour les prochaines années. Donnant les motivations de la tenue en Côte d’Ivoire des Consultations régionales, Irina Bokova admet qu’il s’agit pour l’Unesco de soutenir les efforts de paix et de réconciliation.
«Sans paix, il n’y a pas de développement, pas de sciences et de recherche, sans la paix il n’y a pas d’actions pour supprimer la pauvreté», a clarifié la Directrice générale de l’Unesco, qui invite à passer des paroles aux actes. «Le moment est venu de nous concentrer sur les domaines où nous avons un avantage comparatif et le plus d’impact», a-t-elle encouragé. Selon Irina Bokova, le forum international pour une culture de la paix en Afrique de l’Ouest, organisé en début de semaine à l’initiative de la Côte d’Ivoire, a montré l’importance de construire des sociétés plus pacifiques et plus prospères.
Iirina Bokova a rappelé que depuis sa nomination à la tête de l’Unesco, elle a lancé plusieurs chantiers de réforme en vue de donner plus de visibilité à l’organisation et la rendre plus efficace et plus proche du terrain. Les grandes priorités pour elle demeurent la culture de la paix et le développement durable. Cependant, les océans, l’éducation des filles et des femmes, la culture et le développement sont les domaines clés où l’organisation a renforcé ses positions. La Directrice générale n’oublie pas l’éducation, les sciences, la culture qui sont les «clés de l’avenir de l’Afrique». D’où l’engagement qu’elle a pris de créer les outils performants, qui permettront au continent de libérer son potentiel. «Nous devons également protéger le patrimoine culturel et naturel africain qui est une source de croissance et de dignité», a-t-elle conseillé.
Présidente de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara a expliqué l’importance de la rencontre d’Abidjan. Une rencontre permettant de conduire avec efficacité, la coopération entre les Etats membres et particulièrement ceux d’Afrique subsaharienne avec l’Unesco. «La synergie d’actions concrètes peut permettre de relever les défis auxquels notre continent est confronté», a exprimé Kandia Camara, qui a plaidé pour un système éducatif africain à même de former des citoyens épris de paix.
Le Président de la République Alassane Ouattara était représenté par le Premier ministre Ahoussou Jeannot. Les ministres Sidiki Konaté, Adama Toungara, Maurice Bandama, Diakité Coty, Anne Ouloto(...) étaient aux côtés de Kandia Camara à la séance d’ouverture. La veille mardi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a offert au Palais de la Présidence de la République un dîner en l’honneur de la Directrice générale de l’Unesco, Irène Bokova.
Koné Saydoo
