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Politique Publié le mercredi 20 juin 2012 | AIP

Ouest ivoirien : L’Onu constate une dégradation de la situation humanitaire

© AIP Par DR
Ndolamb Ngokwey le représentant spécial adjoint de l`ONU en Côte d`Ivoire
Abidjan, Le Coordonateur Humanitaire des Nations Unies en Côte d’Ivoire,
Ndolamb Ngokwey, en visite à Tai ce mercredi, a constaté une dégradation de la
situation des populations de l’ouest de la Côte d’Ivoire, suite aux attaques perpétrées contre des populations civiles et des militaires ces dernières semaines, qui a entrainé "un déplacement de plus de 13 000 personnes, dont la majorité sont des femmes et des enfants".
"Bien qu’un retour soit amorcé, les acteurs humanitaires constatent qu’un climat de peur s’est installé, causant la fuite de plusieurs villageois vers d’autres régions", souligne un communiqué de l’Ocha rendant compte d’une visite de M. Ngokwey à l’ouest de mercredi, dont l’AIP à reçu copie.
" Depuis un an, les populations civiles de cette zone sont la cible d’attaques répétées.
Certaines familles connaissent leur troisième ou quatrième déplacement et les conséquences à moyen terme de ces mouvements pendulaires répétitifs commencent à se faire sentir", a déploré le Coordonnateur Humanitaire, M. Ndolamb Ngokwey, après s’être entretenu avec plusieurs familles de déplacés à Tai, indique t-on.

Face à cette situation, " les acteurs humanitaires entendent mettre en œuvre une stratégie afin de répondre aux besoins humanitaires identifiés en collaboration avec les autorités en place ", a-t-il aussi souligné.
"Toutefois, seules les mesures prises par les autorités afin de garantir la sécurité et l’espace humanitaire, ainsi que le respect des droits des populations civiles de la région permettront un retour durable", a t-il laissé entendre.
Au cours de sa visite, le Coordonnateur Humanitaire a aussi fait le constat de l’état d’avancement des travaux de réparation de la route Tai – Para, dont l’impraticabilité par endroits demeure un facteur d’insécurité pour les populations civiles et un obstacle important au travail des acteurs humanitaires dans la région.
Malgré l’aide d’urgence apportée à chaque déplacement temporaire, les acteurs humanitaires
constatent un épuisement des populations touchées. Face à ce constat, une mission
d’évaluation inter-agences a été effectuée du 18 au 20 juin dans les villages de l’axe routier
Taï –Para afin d’évaluer les besoins des populations en matière de protection, d’eau et
assainissement, d’abris, de santé, de nutrition, d’éducation et de moyens de subsistance, rappelle-t-on.
Les acteurs humanitaires présents dans la zone (Conseil danois pour les réfugiés, Croix Rouge française, Croix-Rouge ivoirienne, Première urgence- Aide médicale internationale) ainsi que OCHA, UNICEF, PAM, HCR, Save the children, Care et ASAPPSU ont participé à cette évaluation.
(aip)
hb/tm
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