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Politique Publié le jeudi 21 juin 2012 | Le Patriote

visite officielle du président ouattara en Israël Conférence «Facing Tomorrow 2012» à Jérusalem : Ouattara fait entendre la voix de l’Afrique qui gagne

© Le Patriote Par DR
Conférence israélienne "Facing Tomorrow 2012": le Président Alassane Ouattara au Panel
Mercredi 20 juin 2012. Jerusalem (Israël). Le chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara au Panel de la Conférence présidentielle «Facing Tomorrow 2012»
Une page de pessimisme se tourne. Une autre, s’ouvre. Celle-là, pour une Afrique ambitieuse et qui veut aller de l’avant. C’est la conviction d’Alassane Ouattara. Invité à prononcer une communication au Forum de la présidence israélienne, «Facing Tomorrow 2012», le chef de l’Etat s’est montré l’Avocat du Continent africain, dont il est le «fils». Devant un auditoire composite, au sein duquel ont pris place d’éminentes personnalités politiques et intellectuelles, au premier rang, le Président de l’Etat d’Israël, Simon Peres, il a développé sa vision pour le monde de demain. Seul leader africain invité à cette tribune d’échange et de partage, le Président ivoirien a tout de même fait entendre la voix du Continent du haut de la tribune du Centre de Conférence internationale de Jérusalem. « Je note avec satisfaction que les temps ont bien changé. On entend dire aujourd’hui que « les Lions d’Afrique sont aujourd’hui à la poursuite des Tigres Asiatiques » tandis que « Le parfum de la révolution du jasmin embaume l’Afrique du Nord ». Alors peut-on en conclure qu’un vent de renouveau souffle sur l’Afrique, et que ce beau continent, berceau de l’humanité, est en train de trouver sa juste place dans le Monde ? », s’est-interrogé le chef de l’Etat. La réponse à ce questionnement s’est retrouvée pendant une quinzaine de minutes, dans le message qu’il a transmis aux milliers de personnes présentes dans la salle. Alassane Ouattara a démontré, chiffres à l’appui, que l’Afrique n’est pas aussi « pauvre », que le laissent croire certains préjugés. Il a appuyé son argumentaire sur des études récentes qui font que dire que notre continent a des arguments solides à faire valoir au plan du développement. Le taux de croissance, a-t-il révélé, est parmi les plus élevés au monde, « avoisinant 5 %, supérieur à celui de tous les continents, à l’exception de l’Asie mais talonnant celle de l’Asie du Sud Est ». Il ajoute que le taux de rendement des investissements en Afrique figure parmi les plus élevés au monde. Le boom des nouvelles technologies reste l’une des satisfactions, car le Continent compte plus d’utilisateurs qu’aux Etats-Unis. La démographie en pleine croissance, l’intégration grandissante, le taux des investissements étrangers qui s’élève d’année en année, constituent, à ces yeux des atouts et des arguments qui plaident en faveur du poids de l’Afrique dans le concert mondial. « L’Afrique est en passe de réussir son décollage économique tout comme la Chine, il y a 30 ans, et l’Inde, il y a 20 ans », a-t-il laissé entendre.
Cependant, indique lucidement et courageusement le leader politique africain, «la route sera longue et pleine d’embuches avant que les pays africains ne deviennent des démocraties ». Pour lui, l’exercice de la démocratie fait encore défaut dans beaucoup de pays africains à cause de l’instabilité, de l’insécurité et de la faiblesse des institutions.
Le chef de l’Etat a alors appelé la communauté internationale à mutualiser ses efforts afin de mettre un terme à la zone de non-droit qui s’installe au Nord du Mali. Il a lancé un appel au Conseil de Sécurité dans ce sens. En tout cas, « un nouveau monde est en train de naître », c’est le constat et la certitude d’Alassane Ouattara. Idée partagée par les leaders politiques qui l’ont précédé à la tribune du Forum. Simon Peres, Henry Kissinger et Tony Blair, n’ont pas manqué de la souligner avant lui.
Après la Conférence d’Alassane Ouattara, quatre panelistes, Alan Bollard, ancien Gouverneur de la Banque de Nouvelle Zélande, Fergusson Niall (Britannique, Professeur d’université), Richard Haass (américain, diplomate) et Martin Wolf (Britannique, rédacteur en chef délégué au Financial Time) se sont succédé au micro pour donner leur vision du monde de demain, à la lueur de la vision de l’ancien Directeur général du FMI. Charles Sanga,

Envoyé Spécial
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