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Sport Publié le mercredi 4 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Football / Affaire Inaï Stéphane : L’Africa accable encore la FIF

© L’intelligent d’Abidjan Par Prisca
Football/Superdivision, 9éme journée: AFAD vs AFRICA Sport - (2-1)
Dimanche 20 novembre 2011. Abidjan, Stade Félix Houphouët Boigny, l`Afad a battu l`Africa (2-1).
Les dirigeants de l’Africa Sports d’Abidjan ne sont pas prêts à fléchir dans l’affaire Inaï Stéphane qui les oppose à la Fédération ivoirienne de football.

« Nous sommes allés au Tribunal Arbitral du Sport parce qu’il n’y avait plus de recours au niveau de la FIF ; nous n’étions pas satisfaits de la décision», a précisé Vagba Alexis, Premier vice-président de l’Africa Sports d’Abidjan, au cours de la conférence de presse animée hier mardi 3 juillet 2012, au cabinet de Koné Cheick Oumar, au Plateau. Il a expliqué que contrairement à ce que raconte la FIF, le TAS n’a pas débouté le club Vert et Rouge dans l’affaire Inaï Stéphane : «Nous avons demandé la suspension du championnat en attendant que le TAS rende sa décision. Mais le TAS a estimé que vu la procédure qui est longue, c’est trop lui demander de suspendre le championnat. Toutefois, l’affaire suivra son cours normal». Pour ce qui est de la saisine de la justice ivoirienne dans cette même affaire, Vagba Alexis a fait savoir que dès lors que la FIF parle de fraude sur l’identité du joueur Inaï Stéphane et met en cause l’Africa, l’affaire sort du cadre sportif. «Nous n’avons pas fait de faux. Ce sont les données sorties du fichier de la FIF qui nous ont permis de faire la mutation du joueur. Ce n’est pas un nouveau joueur. Nous sommes allés au pénal pour laver l’affront et pour notre honorabilité. Si nous ne jouons pas la super division, ce n’est pas grave. Mais pour notre honneur, nous irons jusqu’au bout. Nous n’avons pas fauté », a-t-il martelé avant d’enfoncer le clou en ces termes : «L’Africa n’est pas responsable des données qui sont dans le fichier informatique de la Fédération. Le joueur peut-être fautif, mais pas l’Africa. Nous souhaitons qu’on vérifie le fichier de la Fédération pour que la vérité éclate. La FIF veut nous combattre». Et de brandir des documents relatifs à un tripatouillage de la décision de recours. «Nous avons dénoncé que seules deux personnes avaient siégé lors de la réunion de la commission là où il fallait trois. Dans le document que la FIF a envoyé au TAS, elle a inséré le nom de Bilé Diéméléou qui n’avait pas siégé. C’est grave qu’elle procède ainsi». Commentant cet acte, Sangaré Mohamadou, Secrétaire exécutif du club Vert et Rouge, a dit que les dirigeants actuels de la FIF, ne connaissent pas les textes qui régissent la Fédération. «Le document est inquiétant. C’est pourquoi nous allons écrire à la CAF et la FIFA. Nous avons remarqué que ce sont deux personnes de la Commission recours qui siègent quand il y a litiges. Il s’agit d’Arthur Alloco et Tamini Jean-Paul. Et puis, il faut des juristes dans cette commission. Je vous assure que nous irons fermer le siège de la FIF avec un huissier dans trois ou quatre mois», poursuit Sangaré Mohamadou. Pour les dirigeants Vert et Rouge, la FIF doit se ressaisir avant d’éviter un tel scénario. «Nous faisons tout pour que la FIF revienne à la raison», ont-ils conclu. Du côté de la Fédération, il est annoncé sur son site que le TAS a débouté l’Africa Sports d’Abidjan. Raison pour laquelle le coup d’envoi de la Super division 2012, sera donné le 7 juillet, même si la FIF reconnaît que l’affaire Inaï Stéphane suit son cours au TAS. Comme on le voit, le bras de fer entre l’Africa et la FIF ne fait que commencer.
Annoncia Sehoué
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