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Sport Publié le samedi 7 juillet 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Médiation du ministre Légré dans l’affaire Inaï Stéphane / Depuis Milan, Koné Cheick Oumar réagit : ‘‘Je ne peux arrêter seul le processus au niveau du TAS…’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Serges T
Journée du mérite sportif 2011: Le ministre Philippe Légré décore 103 personnalités du monde sportif
Jeudi 8 décembre 2011. Abidjan. Auditorium du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. Cérémonie de décoration de personnalités qui se sont illustrées dans la promotion et le développement du sport dans notre pays. Photo: le ministre du Sport et des loisirs, Philippe Legré
L’affaire Inaï Stéphane suit son cours au Tribunal Arbitral du Sports (TAS) et au niveau des instances du football que sont la CAF et la FIFA.

Contrairement à ce qui a été annoncé, l’affaire Inaï Stéphane, joueur de l’Africa Sports d’Abidjan accusé par la FIF de fraude sur son identité, n’est pas définitivement réglée. Et ce, à l’issue de la médiation entreprise par le ministre Philippe Légré, en charge du département des Sports et aidé par le conseiller du président de la République, Touré Mamadou en charge de la jeunesse et des sports. De cette médiation qui a eu pour cadre, le cabinet du ministre sis au Plateau et qui a rassemblé Sidy Diallo, Malick Tohé et Sory Diabaté pour ce qui est de la FIF, Sangaré Mohamadou, Kacou-Bi et Vagba Alexis pour l’Africa, il a été demandé aux deux parties de mettre fin à la crise.

Car, a estimé le ministre, cette affaire, en plus de ternir l’image de la Côte d’Ivoire, risque de plonger le football ivoirien dans le gouffre. Sans entrer dans les détails, il a ordonné aux dirigeants vert et rouge de retirer toutes leurs plaintes envoyées au TAS, à la CAF et à la FIFA. « L’affaire est close. Tout est réglé. Il n’y a plus de problème », précisera le ministre jeudi dernier, au lendemain de la rencontre. En tout cas, dans le camp de la FIF, l’on salue cette démarche salvatrice et sage du ministre Légré Philippe. Mais chez les dirigeants de l’Africa, le processus au niveau du TAS suit son cours en ce moment. « Je ne peux arrêter seul le processus au niveau du TAS, à la CAF et à la FIFA. Je le dis et je le répète, les différentes parties doivent signer une convention dans laquelle, elles stipuleront que l’affaire a été réglée à l’amiable. C’est ce document qui mettra fin à l’affaire au niveau du TAS. Parce qu’un seul coup de fil de Koné Cheick Oumar ou même un courrier ne suffit plus. Même si je le fais, le TAS a la possibilité de s’autosaisir. La FIF même l’a fait dans cette affaire Inaï Stéphane. Longtemps, nous avons interpellé tout le monde et personne ne nous a écouté dans cette affaire. Nous sommes allés au TAS pour blanchir notre club et non faire du tort au football ivoirien », a fait savoir depuis Milan en Italie où il séjourne, Koné Cheick Oumar, président de l’Africa Sports d’Abidjan. « Je suis venu apporter un plus au football ivoirien, je veux travailler. Mais je suis contre l’injustice. Le ministre a parlé, j’ai pris bonnes notes.

Cependant, je tiens à préciser qu’un accord écrit doit être envoyé au TAS pour arrêter l’affaire. Une sorte de mémorandum où il est dit que l’affaire a été réglée à l’amiable. Si cela n’est pas fait, qu’on ne dise pas demain que c’est l’Africa qui est à la base des problèmes. Je veux apporter un plus au football, mais dans un environnement sérieux et fait de respect », dixit Koné Cheick. Le club aiglon posera-t-il des conditions ? Le PCA Koné Cheick Oumar avance que c’est lors de l’accord que tout sera décidé. Au niveau de la FIF, aucune information concernant l’accord dont parle le PCA de l’Africa n’est evoquée. « Je n’ai pas d’information sur un quelconque accord pour arrêter l’affaire au TAS. Le président Sidy Diallo et Sory Diabaté qui ont pris part à la rencontre sont hors du pays. Je n’ai pas d’information à ce sujet. Mais à mon humble avis, il appartient au plaignant de retirer sa plainte.

La FIF a son avocat et sait ce qu’il convient de faire », a confié au téléphone, Gondo-Pierre, porte-parole de la Fédération. Un juriste qui a requis l’anonymat rejoint la position du PCA de l’Africa Sports d’Abidjan en ces termes: «Ce n’est pas une petite affaire. Il faut écrire aux différents tribunaux avec toutes les parties impliquées pour éviter l’autosaisine. Parce que le TAS peut estimer que l’Africa a subi des menaces, et que c’est pour cette raison que c’est le club renonce à l’affaire. Au tribunal, on ne gère pas les émotions et la pitié». Comme on le constate, il appartient donc au ministre Philippe Légré et au conseiller Touré Mamadou, de rappeler une seconde fois les deux parties pour les convaincre d’une solution à l’amiable. Une sorte de document signé par les concernés qui confirmera que l’affaire est close. Et là, le TAS, la CAF et la FIFA ne pourront pas frapper.

Annoncia Sehoué
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