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Politique Publié le dimanche 8 juillet 2012 | Présidence

Cérémonie d`ouverture de la réunion du Groupe de contact sur le Mali : l`allocution du Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM Alassane Ouattara


Ouagadougou, le 7 juillet 2012


Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Faso, Médiateur en charge du dossier malien,
Excellence Monsieur Yayi Boni, Président en exercice de l’Union Africaine,
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et chers frères;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO ;
Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest ;
Monsieur le Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs,

Je voudrais tout d’abord dire combien je suis heureux d’être à Ouagadougou, sur cette terre hospitalière du Burkina Faso.

J’adresse mes vifs remerciements au Président du Faso, S.E.M Blaise Compaoré, au Gouvernement et au peuple burkinabé pour l’accueil chaleureux et les délicates attentions qui nous ont été réservés depuis notre arrivée dans votre belle capitale.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Notre rencontre de ce matin porte une fois de plus sur le dossier malien.

Lors du 41ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenu à Yamoussoukro le 29 juin dernier, je soulignais que le bilan de nos activités, dans le cadre de la gestion des crises au Mali et en Guinée-Bissau, était très important en termes de mobilisation d’actions et d’initiatives déployées, en peu de temps, à travers l’organisation de plusieurs rencontres et de missions.

A Yamoussoukro, nous avons, à l’issue du 41ème sommet de la CEDEAO, pris plusieurs décisions importantes, parmi lesquelles figurent deux décisions relatives à la crise malienne.
Il s’agit de l’envoi à Bamako d’une mission de contact et d’évaluation des représentants des Forces en attente de la CEDEAO pour rencontrer leurs homologues militaires maliens. L’objectif étant de faire le point de la situation et du moral de l’armée malienne, d’examiner les conditions et les modalités d’une action conjointe armée malienne/ Forces en attente de la CEDEAO à Bamako, pour protéger les responsables de l’ordre constitutionnel et de la transition, préparer ensemble, si les négociations n’aboutissaient pas, les voies et moyens d’une action conjointe dans le Nord du Mali afin de stopper et d’éradiquer les forces extrémistes et terroristes et rétablir l’intégrité territoriale du Mali.

Nous avons aussi décidé d’une rencontre au sommet des Chefs d’Etat membres du Groupe de contact en charge du dossier malien.

Cette rencontre d’aujourd’hui devrait permettre de renouer des discussions approfondies avec le Gouvernement malien, les représentants de la classe politique et les forces vives de la Nation malienne.

L’objectif recherché est de ressouder la Nation malienne, pour un retour programmé et réussi vers la démocratie et l’intégrité territoriale du Mali.

Pour ce faire, il conviendrait notamment :
- De créer les conditions d’un retour rapide à Bamako du Président intérimaire, Monsieur Dioncounda Traoré ;
- De discuter des modalités de mise en place d’un Gouvernement de large union nationale, avec un agenda et un cadre d’actions précis et sécurisé.
Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je voudrais profiter de la rencontre de ce jour pour remercier et féliciter à nouveau le Président du Faso, S.E.M Blaise Compaoré, pour toutes les actions et les avancées réalisées dans ce difficile dossier.

Ces remerciements et félicitations s’adressent également au Président GoodluckEbele Jonathan et à tous les Chefs d’Etat membres du Groupe de Contact du dossier malien, qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leur énergie pour contribuer à la résolution de cette grave crise malienne.

Nous sommes tous conscients que nous ne pouvons tolérer la partition de ce pays frère qu’est le Mali.

Nous ne pouvons pas non plus accepter de voir se développer à nos portes, un terrorisme destructeur, un important trafic de drogue et un extrémisme inhumain.

C’est pourquoi, nous devons partir de Ouagadougou avec des recommandations claires et un calendrier d’actions précis qui devront nous permettre de sortir de cette transition dans le délai d’un an sur lequel nous nous sommes accordés lors de nos rencontres d’Abidjan et de Dakar.

Je souhaite donc, Excellences, Honorables invités, Mesdames et Messieurs, des discussions franches, claires et constructives.

Je vous remercie.
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