L’obtention du point d’achèvement de l’initiative PPTE(pays pauvres très endettés )par la Côte d’Ivoire a remis au goût du jour les revendications des enseignants, membres du syndicat national des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire(Synesci). Samedi dernier, au cours d’une assemblée générale à la Bibliothèque nationale au Plateau, ces enseignants ont réclamé le paiement effectif de la seconde moitié des effets financiers du reclassement de tous les enseignants en Côte d’Ivoire décidé en 2007 par le président Laurent Gbagbo, suivi du rappel des arriérés depuis novembre 2009. « Le bureau exécutif national du Synesci voudrait donc solennellement rappeler au gouvernement, au nom de la continuité de l’Etat, le paiement de cette seconde moitié des effets financiers de notre profil de carrière suivi du rappel des arriérés depuis 2009. Les enseignants ont consenti d’énormes sacrifices pour sauver l’école et maintenir l’espoir de tout le peuple. Il faut que l’Etat et la nation entière reconnaissent leurs mérites. » a indiqué M. Siaka Traoré, secrétaire général du Synesci. Félicitant ses collègues pour « la lutte scientifique » menée depuis l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara,(discipline, solidarité et engagement), le SG du Synesci leur a dit de se tenir prêts pour les futurs mots d’ordre de grève si le gouvernement ne répond pas favorablement à leurs préoccupations professionnelles. M. Siaka Traoré a relevé également que des courriers avaient été adressés dans ce sens en octobre et en décembre 2011 aux responsables des ministères de l’Education nationale, de l’Economie et des finances et de la Fonction publique. « La Côte d’Ivoire a atteint le PPTE, il appartient donc aux autorités d’honorer leurs engagements. » a conclu le Sg du Synesci.
Didier Kéi
Didier Kéi
