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Politique Publié le jeudi 12 juillet 2012 | Le Patriote

Comment Gbagbo est tombé dans son piège

© Le Patriote
Proclamé vainqueur de la présidentielle par le Conseil constitutionnel: le président Laurent Gbagbo
Photo: le président Laurent Gbagbo
Le 18 avril 2003, sous Laurent Gbagbo, le gouvernement signe des mains du ministre Bamba Mamadou une déclaration. Dans cette déclaration, le gouvernement reconnait la compétence de la Cour pénale internationale. Et l’autorise à identifier, à poursuivre, à juger les acteurs et complices des actes commis sur le territoire depuis le 19 septembre 2002. La Côte d’Ivoire, dans cette déclaration, s’engage à coopérer avec la Cour « sans retard et sans exception » et pour une durée indéterminée. En prenant une telle déclaration dans un contexte de rébellion, Laurent Gbagbo comptait l’utiliser comme arme politique. A cette période, rien ne l’obligeait de le faire. Car la Côte d’Ivoire qui ne l’a pas ratifié, n’est pas partie du Statut de Rome. Mais l’ancien président de la République s’était convaincu qu’il pouvait se servir de cette déclaration au moment opportun pour traduire ses adversaires politiques devant la justice internationale. Malheureusement pour lui, la suite des événements ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Laurent Gbagbo avait tout prévu, sauf sa défaite à l’élection présidentielle de 2010. Son refus obstiné de reconnaitre sa défaite a conduit la Côte d’Ivoire dans la désolation. Aujourd’hui, il se retrouve devant les juges de La Haye pour répondre de ses actes. Un épilogue qu’il n’a sans doute pas inscrit dans son plan. Sinon, il ne se serait pas faire hara-kiri. En signant la fameuse déclaration qui lui vaut aujourd’hui son internement à la Cour pénale internationale.

JCC
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