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Société Publié le jeudi 26 juillet 2012 | Le Mandat

Cohésion et paix sociale / Après l’attaque du camp de déplacés de Nahibly, Le Comité des droits de l’Homme invite à la protection des civils

© Le Mandat Par DR
Duékoué: Les personnes déplacées du camp de Niambly trouvent un nouveau refuge
22 Juillet 2012. Duékoué. Un aperçu de l`atmosphère après l` attaque du camp des personnes déplacées dans l`ouest de Côte-d`Ivoire.
A la suite des autorités politiques et administratives, le Comité ivoirien des droits de l’Homme a décidé d’apporter son soutien aux victimes de l’attaque du camp de déplacés de Nahibly. Camp situé dans le département de Duékoué. Dans une déclaration signée de son président, cette organisation non gouvernementale spécialisée dans la défense des droits humains, a décelé trois faits sur ce qui s’est passé dans cette la nuit du jeudi au vendredi 20 juillet 2012 aux environs de 02 heures du matin. Pour le premier responsable de cette structure, la situation est restée d’abord complexe depuis des années dans cette région, notamment après les conflits intercommunautaires de janvier 2010 qui ont détruit une grande partie de la ville et fait plusieurs morts et causé des dégâts matériels. Ensuite, il a noté la persistance de la justice privée en la forme de l’attaque du camp de déplacés par certaines personnes de Kôkômam, en violation du droit international humanitaire. Et enfin, l’inefficacité du dispositif sécuritaire dans la ville de Duékoué et autour du camp de déplacés, vu le contexte particulier de cette zone. Parce que pour le bureau national du Comité ivoirien des droits de l’Homme, « il revenait aux autorités ivoiriennes et onusiennes d’y attacher une importance particulière, en exécution de leurs obligations respectives de protection des civils ». Tout en condamnant avec fermeté ces attaques et en s’inclinant devant les dépouilles de toutes les victimes, les responsables de Comité ivoirien des droits de l’Homme ont appelé de façon urgente à l’aide nationale et internationale pour prendre en charge les déplacés, notamment les vieillards, les enfants et les femmes, avant de demander les populations « d’éviter de se faire justice, conformément aux principes d’un Etat de droit ».
J. CESAR
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