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Sport Publié le samedi 4 août 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Football / Candidature de Jacques Anouma à la Caf, crise à l’Africa Sports d’Abidjan, etc…: L’artiste Noël Dourey à cœur ouvert ...

© L’intelligent d’Abidjan Par Serge T
Mini coupe du monde : le lancement du tournoi a eu lieu en présence de nombreuses personnalités
Mardi 13 avril 2010. Abidjan. Salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. De nombreux membres du gouvernement et autres personnalités assistent au lancement du tournoi qui mettra en compétition des jeunes abidjanais de moins de 17 ans. Photo: de g. à dr. Jacques Anouma (FIF) et Pierre Magne (SITAB)
Président du conseil de gestion du Palais de la Culture, artiste-musicien, Noël Dourey dit ND parle de football depuis quelques semaines. La candidature de Jacques Anouma à la présidence de la Caf et la crise qui secoue l’Africa Sports d’Abidjan sont les points qui retiennent son attention. L’IA l’a rencontré hier vendredi 3 août 2012.
Artiste musicien à la faveur de la crise à l’Africa Sports d’Abidjan, l’on vous voit parler de football. Est-ce une passion ou une manière pour vous d’apporter votre pierre à l’édifice ?
Je voudrais saluer les lecteurs de l’Intelligent d’Abidjan qui sont de plus en plus nombreux. Parce que disent-ils, c’est un journal de qualité et de référence. Je suis un Ivoirien, un observateur de la vie. Qu’elle soit politique, culturelle, sportive de la Côte d’Ivoire. Partout où il y a la passion, il y a aussi des excès. Parce que la passion est aveugle. Il faut donc la canaliser. J’ai pris position récemment pas pour un camp, mais pour la légalité. Les textes (ndlr ; de l’Africa Sports) qui m’ont été donnés de voir sont clairs. L’Africa Sports a mis en place un conseil d’administration présidé par Koné Cheick Oumar et qui a des responsabilités. Mais une responsabilité liée à des priorités. Il s’attèle à la construction du club. On le débarque au mépris des règles. On veut encore installer l’anarchie et comme toujours au sein de l’Africa Sports. En tant qu’Ivoirien, je me dis que nous devons tendre vers la normalisation de la vie associative en Côte d’Ivoire. Nous n’allons pas toujours rester dans ce qui est anormal. Je pense qu’il y a un temps pour tout. En ce qui me concerne, la légalité doit primer. Nous avons fini avec le non-droit et l’Africa Sports ne doit plus être ce club habitué aux frasques, aux coups d’Etat, à l’irrespect, à la désorganisation. Voici ce qui m’a poussé à prendre une position pour la légalité. Il se trouve que celui qui incarne la légalité s’appelle Koné Cheick Oumar. Il faut le laisser travailler. Il a été élu pour cinq ans et l’assemblée générale ordinaire, il la fera annuellement. C’est une année civile et non sportive parce que ce n’est pas marqué dans les textes que ce sont des années sportives. Voici l’un des premiers points de ma récente sortie. Le second point était lié à la candidature du président Jacques Anouma à la Confédération africaine de football(Caf). Cette candidature devrait fédérer touts les acteurs de la vie en Côte d’Ivoire. C`est-à-dire, les politiciens avec à leur tête le chef de l’Etat. Les présidents d’Institution, le Premier ministre, les ministres, tout le corps social ivoirien. Très tôt, c’est une initiative que j’ai prise. Aujourd’hui, les résultats sont là. Le chef de l’Etat a admis le principe que c’est une cause nationale. Et les informations qui me parviennent font état de ce que le gouvernement va officialiser son soutien à la candidature de Jacques Anouma.

Vous qui côtoyez Koné Cheick Oumar, que compte-t-il faire pour redorer le blason de l’Africa Sports d’Abidjan ?
Je côtoie les antagonistes, les membres de la famille qui ont les griefs les uns contre les autres. Autant je parle avec Koné Cheick Oumar, autant je parle avec Serge Dogba, chef de file des frondeurs. Et nous sommes arrivés à la conclusion qu’il n’y a pas péril en la demeure. Ce sont des incompréhensions qui sont vite aplanies. Quand Serge Dogba dit qu’il n’a rien contre Koné Cheick Oumar et qu’il est prêt à le rencontrer à tout moment. Et qu’au bout du compte, les choses vont dans le bon sens, je crois qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. Aux dernières nouvelles, le président Koné Cheick Oumar convoque tous les joueurs de l’Africa Sports, sans exception pour payer les salaires du mois. Vous savez, les salaires, c’est au minimum 350.000 FCFA. Si vous êtes là aujourd’hui au complexe de la SOTRA, vous aurez l’occasion de confirmer ce que je vous dis. Il veut chercher à comprendre pourquoi pour si peu, tout le monde s’émeut. Aux dernières informations, il semblerait que les joueurs convoqués, il y a quelques jours, auraient perçu la somme de 20.000FCFA par personne. Il ne faut pas laisser la proie pour l’ombre. 20.000FCFA par personne pour dire des choses qu’ils ne pensent pas. Et c’est pourquoi il faut féliciter le président Koné Cheick Oumar qui veut faire sortir les joueurs ivoiriens, principalement ceux de l’Africa Sports des sentiers battus. Il veut les faire sortir de la précarité pour leur accorder ce qui leur revient de droit pour conforter leur prestige et pour qu’il y ait un peu plus de dignité. Ça, c’est le rôle d’un président. Koné Cheick Oumar va rencontrer les joueurs ensuite lancer les activités de l’Africa Sports à partir du 6 août prochain.

Pensez-vous que l’Ambassadeur Jacques Anouma a des chances de battre Issa Hayatou, le président en exercice de la Caf en 2013 ?
Je parle en tant qu’Ivoirien ? Vous êtes d’accord qu’Issa Hayatou est un être humain. Qu’il a des forces. Mais qu’il a aussi des faiblesses. Je ne vois pas pourquoi je douterais de la victoire de Jacques Anouma. Il a fait ses preuves sur le plan national, continental et international. Jacques Anouma ne va pas dans un territoire inconnu. Il a une somme d’expériences qu’il veut partager au continent. Il faut sortir de cette nébuleuse, c`est-à-dire qu’il y a des gens nés pour diriger la CAF. Ce n’est pas vrai. Anouma à ses chances de diriger cette institution pour le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire, c’est vrai que c’est le bonheur de l’Afrique mais son élection va rejaillir sur l’Etat de Côte d’Ivoire, sur le pays tout entier.

Quelles sont les actions que vous allez mener pour le soutenir ?
Nous avons prévu offrir un déjeuner de presse qui a été reporté à une date ultérieure. Parce ce que le comité mis en place doit se réunir. Vous serez surpris de voir des personnalités de ce pays dans ce comité. Il y a des journalistes, des cadres, des responsables politiques et religieux. Notre plan d’action est d’accompagner Jacques Anouma partout où il ira. Nous allons lancer des pétitions dans les districts d’Abidjan et de Yamoussoukro. Dans les autres régions de l’intérieur du pays de sorte que nous puissions recueillir au moins 50.000 signatures. Et ça, nous allons nous y atteler. Nous sommes en train de concevoir un film institutionnel sur Jacques Anouma qui va retracer son parcours sportif. De l’Asec Mimosas jusqu’à la Fif. Il a son staff, mais nous allons nous impliquer. La Côte d’Ivoire doit s’impliquer.

L’on ne peut pas vous quitter sans évoquer le volet musique. A quand le dernier opus de Noël Dourey ?
Le dernier opus de Noël Dourey qui s’intitule : ‘’ je reviens du Golf’’ est en train d’être finalisé. Pour très bientôt, les mélomanes entendront de nouvelles sonorités. Et comme je suis un homme à textes, ils ne seront pas déçus. Je suis obligé de faire le métier que j’ai choisi librement.

Réalisé par Annoncia Sehoué ; Coll :K.Ange
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