Hier, les principaux responsables de l’Association des conducteurs de taxis-compteurs (Actc) ont, à nouveau, rencontré, au Plateau, les membres du cabinet du ministre des Transports conduits par le directeur de cabinet, Ousmane Traoré. Il s’agissait de mettre sur pied une commission technique chargée de traiter le dossier brûlant de ce secteur d’activités jusqu’à la rentrée gouvernementale. Et de lever, surtout aussi, l’incompréhension qui a miné l’appel à la reprise effective du travail prévue pour hier mercredi. Coulibaly Brahima, le deuxième vice-président et porte-parole de cette Association qui a initié le mot d’ordre de suspension de travail, a expliqué la situation. «Nous n’avons pas été désavoués par nos camarades, après les négociations du mardi avec les représentants du Gouvernement. C’est plutôt le communiqué sorti de ces négociations qui a été désavoué par eux. Ils ont pensé que l’élément filmé par la Rti était un montage politique, ce qui fait que la communication entre nous n’est pas passée», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : «Au sortir de cette autre rencontre de ce mercredi, nous allons retourner vers eux pour leur montrer nos acquis et les appeler à reprendre effectivement le travail dès ce jeudi matin». Les responsables de l’Actc ont aussi expliqué qu’ils ont été agressés, mardi soir et mercredi, par les syndicats des «wôrô-wôrô» avec, à la clé, des incidents liés à ces agressions à Yopougon, Abobo Samaké, Anyama. Et que cela a constitué, aussi, un blocage à la reprise du travail telle qu’annoncée mardi soir.
SYLVAIN TAKOUE
SYLVAIN TAKOUE