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Société Publié le mercredi 29 août 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Invité à Yamoussoukro / Amos Béonaho : ‘’Notre nomination au Cnp nous a porté préjudice’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Nathan Koné
Presse nationale - L`hommage de la presse aux anciens présidents de l`UNJCI
Mercredi 28 avril 2010. Abidjan. Maison de la presse, Plateau. Cérémonie d`hommage aux anciens présidents de l`Union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire. Photo: l`ancien président Amos Béonaho
Recevant l’Unjci (Union des journalistes de Côte d’Ivoire) qui accompagnait le journaliste Amos Béonaho rentré récemment d’exil, le ministre de la Communication, Diakité Coty, a saisi l’occasion pour inviter l’ex-président (2003-2008) de l’Unjci aux assises de Yamoussoukro. «Bonne arrivée. Viens jouer ta participation à la réconciliation et participer aux Etats généraux de la presse», a-t-il encouragé. Pour le ministre Coty, «il faut dépassionner les choses et encourager les autres en exil à revenir au pays. On peut avoir des idées divergentes mais tous nous devons participer au développement».

Bien avant, le président de l’Unjci depuis 2012, Traoré Moussa dit MT a abordé trois points majeurs : point des rencontres avec les journalistes en exil, le Press club qui recevra le président de la République et le décès des journalistes Stéphane Koudou (Quotidien d’Abidjan) et Moussa Kamagaté N’Garamoko (RTI).

De ses rencontres avec les confrères à l’extérieur, Traoré Moussa a rapporté au ministre Coty Souleymane les problèmes (3) soulevés par ceux-ci. Ce sont leurs emplois perdus, la sécurité à leur retour et leur condition de vie. Avec le retour de Amos Béonaho qui pourra rassurer les autres, Traoré Moussa annonce que dans les jours à venir «les autres vont suivre et de façon générale, il n’y aura plus de journalistes à l’étranger». C’est le cas de Dominique Talmas Tayorault (ex-agent de la RTI) qui regagne le pays après Amos Béonaho, a souligné Boga Sivori. L’ex-président de l’Unjci a remercié les autorités politiques avec qui des attaches ont été prises pour permettre son retour. «Cela m’a fait beaucoup de bien et m’a rassuré. Je retrouve avec joie le pays. Nous sommes des Ivoiriens et notre volonté est que le pays retrouve la paix.

Nous répondons favorablement à l’invitation d’aller aux états généraux», a indiqué Amos Béonaho qui a tenu à faire des précisions sur sa nomination au CNP (Conseil national de presse) pendant la crise post-électorale. C’est depuis 2007, a-t-il souligné, qu’il a été désigné pour être membre du Cnp. «On était au mauvais moment au mauvais endroit. Cette nomination nous a porté préjudice. Nous avons dû abandonner nos emplois. Par la suite nos comptes ont été gelés. On n’est pas-là pour se justifier mais rétablir un certain nombre de choses», a précisé Amos Béonaho à qui Diakité Coty a demandé de rentrer en contact avec ceux qui ont coupé avec lui tout contact, à savoir Pol Dokui.

Koné S.


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