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Économie Publié le mardi 4 septembre 2012 | Le Mandat

Dette intérieure / Audit annoncé des factures Pourquoi ça coince ! Les fournisseurs de l’Etat dans l’impatience

Suspendu à la suite de la volonté du ministre de l’Economie et des Finances de procéder d’abord à l’audit des factures, le paiement des factures des fournisseurs de l’Etat traîne. Tout simplement, parce que les cabinets devant effectuer l’audit n’ont pas encore été sélectionnés.
A quand le début de l’opération des audits des factures des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire ? C’est l’une des inquiétudes des opérateurs économiques à cette veille de la rentrée des classes. Ces derniers n’attendant que cela pour faire face aux différentes charges auxquelles ils sont confrontés. En effet, ayant faire de ces audits, une condition pour le paiement de la dette intérieure, cette décision qui avait approuvé d’ailleurs à l’époque les concernés, traine à commencer. Selon une source bien introduite, la désignation des cabinets qualifiés poserait problème. « Les cabinets d’experts ne se bousculent pas. Ce qui complique les choses. Parce qu’il faut d’abord faire un recensement de tous les candidats qui auront postulé,+ avant de confier cette tâche à ceux qui seront retenus », nous a révélé notre source. Une situation qui n’est pas fait pour arranger les fournisseurs et prestataires de services de l’Etat ivoirien, qui continuent de broyer du noir. « Nous avons salué l’initiative du gouvernement d’auditer les factures de 2010 et 2011 avant tout paiement. Parce que cela allait permettre d’assainir le milieu des opérateurs économiques. Nous avons même souhaité que tous les faussaires et leurs complices soient arrêtés et mis à la disposition de la justice », a tenu à préciser un opérateur économique exerçant dans le bâtiment et les grands travaux avant de regretter la lenteur que prend l’audit. « Vivement que cette décision prenne forme. Parce que nous allons également prendre une part active dans la reconstruction du pays tel que demandé par le président Alassane Ouattara. Mais pour y arriver, il nous faut de l’argent pour faire reprendre nos activités, payer nos employés, faire face à l’entrée des classes », a-t-il souhaité.

JULES CESAR
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