x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le mercredi 5 septembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Panel / 9è anniversaire de L’Intelligent d’Abidjan - Des journalistes jugent

© L’intelligent d’Abidjan
Un vendeur de journaux (presse ivoirienne)
Dans le cadre de son 9è anniversaire qui a eu lieu le lundi 3 septembre 2012, et qui est placé sous le sceau de la sobriété, le quotidien dont vous avez rêvé, L’Intelligent d’Abidjan a ouvert ses colonnes à des lecteurs, au public et au monde de la presse. (ACTE II)
Traoré Hamed, journaliste, président de l’Unjci :
‘’Il faut mettre l’accent sur les grands genres journalistiques’’
«C’est avec plaisir que je parle de l’Intelligent d’Abidjan. Ils sont nombreux les Ivoiriens qui croyaient que j’y travaillais. J’étais au commencement de L’Intelligent d’Abidjan. Je souhaite un joyeux anniversaire à L’Intelligent. C’est du chemin qui a été parcouru quand on voit le rythme de naissance et de décès des journaux. Neuf ans sur le marché, ce n’est pas rien. Cela suppose que l’Intelligent à des lecteurs et occupe une place de choix sur l’échiquier national. Nous restons convaincus qu’il faut mettre l’accent sur le professionnalisme. Il faut mettre l’accent sur les grands genres journalistiques qui contribuent à la qualité du journal. Je souhaite à L’Intelligent bon vent et qu’il fête cent ans. Je vous exhorte à travailler davantage parce que vous savez que le nombre de quotidiens s’agrandit de jour en jour. Seuls ceux qui sont sur la voie du professionnalisme tiendront. Comme le dit un des amis du patron de L’Intelligent Alafé «Quand vient le temps des durs vient le temps des durs».

Coulibaly Brahima, Journaliste, Directeur de la Communication de la Première Dame :
‘’Que L’IA ouvre davantage ses colonnes aux grands genres journalistiques’’
«Qui l’eût cru ? Neuf ans déjà. Neuf belles années dans cet environnement économique difficile de la presse ivoirienne. Neuf années de trime. Mais aussi de combat pour la liberté d’expression. Que de chemin parcouru par l’Intelligent d’Abidjan. Et que de contributions notables à l’avènement d’un Etat plus démocratique, et le souci des libertés de ses citoyens. A l’occasion des neuf ans d’existence du quotidien « L’Intelligent d’Abidjan », il m’échoit l’honneur de souhaiter à toutes les personnes et à la direction de ce quotidien, un joyeux anniversaire. Et une mention honorable pour l’excellent travail abattu au quotidien. Messieurs et Mesdames, chapeau. Mais, l’aventure bien que palpitante et exaltante ne doit pas vous faire perdre de vue l’essentiel. Le chemin à parcourir est encore semé d’embûches. Aussi, l’objectivité et l’impartialité dans le traitement de l’information doit être et rester le maître-mot de cette aventure. En outre, il serait intéressant que le quotidien ouvre davantage ses colonnes aux grands genres journalistiques. Aujourd’hui, plus que jamais la Côte d’Ivoire, a besoin de Paix et de Réconciliation et la grande contribution de votre quotidien est très attendue. Joyeux anniversaire !

Patrice Pohé, journaliste, membre du CNP :
‘’Beaucoup reste à faire’’
«Je voudrais saluer toute l’équipe rédactionnelle de L’Intelligent d’Abidjan et saluer la volonté managériale et le courage de son directeur général, le confrère Alafé Wakili pour ce parcours. Ayant été moi-même promoteur et patron de presse, ce n’est pas facile dans nos pays – surtout la Côte d’Ivoire où nous avons vécu des crises de façon successive de tenir à bout de bras un journal. C’est aujourd’hui un bon parcours que L’Intelligent d’Abidjan vient de franchir. Mais beaucoup reste à faire. C’est un journal qui s’impose de par sa qualité graphique avec une charte graphique qui est bien dessinée. Je pense que c’est ce qui vaut l’intérêt des lecteurs que nous sommes. Il y a aussi l’indépendance parce que L’Intelligent d’Abidjan a respecté sa ligne éditoriale. Si j’ai des remarques à faire, étant donné que nous-mêmes sommes passés par là-bas, je souhaite que L’Intelligent d’Abidjan ouvre de grandes enquêtes, des grands dossiers, des grands reportages. Cela va donner plus de tonus à ce journal pour davantage s’imposer».

Sidibé Lancina, journaliste à Bruxelles :
‘’Avec le talent et la persévérance, le journal a fini par s'inviter à la table des grands quotidiens d'informations’’
«C'est véritablement la belle aventure qu'a connue et continue de vivre L'Intelligent d'Abidjan. Les pas ont été par moments difficiles, mais avec le talent et la persévérance d'un homme comme Alafé, le journal a fini par s'inviter à la table des grands quotidiens d'informations ivoiriens. Nous y avons contribué modestement et c'est donc avec une grande fierté que nous avons une grande pensée pour tous ceux qui ont maintenu le cap jusqu'à cette neuvième année d'existence. Je m'y revois comme si c'était hier. Des difficultés il y en aura toujours. Surtout sous nos tropiques où les hommes de presse sont souvent objet de grossiers chantages. Mais, le plus important, c'est de ne pas perdre le nord, de rester dans une impartialité intelligente comme L'intelligent d'Abidjan a toujours su le faire. Nous remercions une fois encore tous ceux qui ont cru en cette aventure et qui y ont apporté une contribution de quelle que nature que ce soit. Beaucoup de courage à tous ceux qui maintiennent encore le cap».

Salifou Dabou, journaliste :
‘’Il faut plus d’abnégation’’
«Neuf (9) ans est un bel âge pour un journal vu les circonstances actuelles et surtout l'environnement économique difficile dans lequel les journaux ivoiriens évoluent. Je profite de cet anniversaire pour encourager mon frère Alafé, le Gérant à plus d'abnégation en exploitant également le pendant en ligne de son journal. Que les journalistes comprennent qu'ils n'ont pas droit à l'erreur».

Philippe Kouhon, journaliste à Eventnews TV (France)
‘’Il reste à L’Intelligent à conquérir l'international’’
«Crée en 2003 en pleine crise ivoirienne, le quotidien ivoirien L'Intelligent d'Abidjan s'est très vite imposé dans le milieu de la presse nationale avec pour particularité, une ligne éditoriale non partisane. Séduit par la ligne non partisane de l'Intelligent d'Abidjan j'ai décidé de collaborer avec ce journal par admiration du courage de son promoteur, Alafé Wakili, qui malgré quelques moments de désert traversé, à la veille de la présidentielle de l'UNJCI où il postulait, a su dépasser son égo et a rebondi. Ses qualités d'homme de contacts, de réseaux et fin barbouze lui ont permis avec son canard de devenir le quotidien qui aura mieux arbitré les élections présidentielles de novembre 2010. Oui, il faut le dire, Alafé est quelqu'un qui aime le journalisme. Il a le profil d'un détective privé, d'un flic et les services de renseignement devraient le consulter de temps en temps. Seulement, si l'Intelligent d'Abidjan qui n'a que 9 ans tient la barre au plan national, il lui reste à conquérir l'international. Bien qu'il soit le premier quotidien à avoir un correspondant en France, (il sera suivi par FratMat), il doit continuer à explorer d'autres zones géographiques européennes. Enfin, j'ai une pensée particulière envers tous les rédacteurs qui ont prouvé leur professionnalisme durant ces 9 ans, malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent. J'apprécie bien le contenu surtout la rubrique: Intelligences. La perfection n'étant pas de ce monde, je souhaite bon vent à l'Intelligent d'Abidjan et à son DG».

Serge-Alex Blehiri, journaliste
‘’Le lecteur y trouve son compte’’
«Dans une atmosphère où la presse est sinistrée par la crise, les coûts élevés de production et la paupérisation de la population qui entraîne de moins en moins l'achat des journaux, si le journal ne plait pas, les lecteurs ne l'achètent pas. Or L'IA a atteint cet âge où le lecteur y trouve son compte et j’en suis un lecteur».

Franck Boyo, journaliste :
‘’L’Intelligent d’Abidjan devrait privilégier les informations économiques’’
«J’ai l’impression que L’Intelligent d’Abidjan fait beaucoup d’efforts dans le sens de l’équilibre de l’information. Surtout selon un petit sondage que j’ai moi-même diligenté sur le marché, L’Intelligent d’Abidjan cartonne. En tant que confrère, partout où je passe, je parle beaucoup de journaux avec mes partenaires, les revendeurs et les lecteurs. Mais sans même que je ne pose la question, les gens se prononcent sur l’évolution de certains journaux. Ce sont les performances de L’Intelligent d’Abidjan qui sont souvent citées. Cela signifie que beaucoup d’efforts ont été faits. La nouvelle formule de L’Intelligent d’Abidjan plaît beaucoup aux Ivoiriens. Des gens qui étaient sceptiques après son relooking, mais, je remarque que les populations ont adopté la nouvelle charte graphique, les paginations et les rubriques de L’Intelligent d’Abidjan. J’encourage tout le personnel de L’Intelligent d’Abidjan à continuer de travailler dans ce sens et à persévérer dans cette voie. Le challenge est devant, on est en pleine reconstruction nationale. Je crois que L’Intelligent d’Abidjan devrait privilégier les informations économiques portant sur la reconstruction de l’économie nationale que sur les questions politiques. Parce qu’à y voir de près, ce sont les antagonismes politiques qui ont conduit le pays dans cette turbulence que nous vivions en ce moment. Par exemple, traiter la problématique sur la cherté de la vie. Pourquoi la vie devient chère ? Il faut informer le grand public pour combler le déficit de communication du gouvernement ivoirien. Parce qu’il n’explique pas toujours aux Ivoiriens certaines évolutions économiques qui surviennent sur le marché international. En tant que confrère, je suggère au patron de L’Intelligent d’Abidjan d’améliorer les conditions de vie et de travail du personnel. Il faut penser aux journalistes d’abord et ceux de l’administration ensuite. Parce que c’est l’état d’esprit du journaliste qui améliore et conditionne le rendement du journal. Un journaliste qui est préoccupe par son lendemain, on ne peut pas lui demander de produire de bonnes analyses, de bonnes enquêtes et de bons reportages. Encore que les états généraux de la presse viennent d’avoir lieu».

Gbané Yacouba, journaliste :
‘’Restez dans la ligne que vous vous êtes donnée’’
«Neuf ans dans la vie d’un journal, c’est beaucoup. Il faut féliciter ceux qui animent ce journal parce que ce n’est pas facile dans la mesure où on sait comment les journaux naissent et meurent. Si L’Intelligent d’Abidjan a tenu neuf ans, cela veut dire qu’il a sa place et compte aussi pour les lecteurs. Continuez sur cette lancée, maintenez le cap, restez dans la ligne que vous vous êtes donnée.»

Réalisé par La rédaction
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ