x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 8 septembre 2012 | Le Patriote

Touré Aya Virginie (présidente du RFR) : “Nous allons mettre fin à l’intoxication et à la désinformation”

© Le Patriote Par DR
Rassemblement des républicains: la présidente Mme Touré Aya Virginie continue de mobiliser
Dimanche 29 juillet 2012.
Présidente du Rassemblement des femmes républicaines, Touré Aya Virginie, après un long moment de silence, a décidé de se confier au Patriote. Dans cet entretien, elle passe en revue l’actualité sociopolitique, non sans se prononcer sur les tournées qu’elle a entreprises depuis peu dans les marchés d’Abidjan.
Le Patriote : Depuis quelques temps, vous sillonnez les marchés d’Abidjan. Qu’est-ce qui justifient ces tournées ?
Touré Aya Virginie : Effectivement, depuis un certains moment, plus exactement depuis le mois de juillet, nous sillonnons les marchés, pour une raison toute simple : mettre fin à l’intoxication et à la désinformation. Nous sommes en effet arrivées à un moment où l’intoxication et la désinformation ont commencé à prendre le pas sur le travail abattu par le Président Ouattara et son gouvernement. En tant que responsable des femmes du RDR et le marché étant le lieu par essence où les femmes, les commerçants, les consommateurs se rencontrent, j’ai décidé de les sillonner pour rétablir la vérité. J’ai demandé à tous ne pas prêter oreille à l’intoxication, à la désinformation. Nous avons constaté, que des esprits malins prenaient pour prétexte la rareté des produits saisonnés pour accuser le gouvernement de ne rien faire pour lutter contre la cherté de la vie. Les gens profitent de l’ignorance de nos s?urs pour dire des contrevérités. J’ai expliqué qu’un vaste programme est un chantier pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. En tant que présidente des femmes du RDR, je me suis dit qu’il fallait expliquer le travail abattu par le président de la République.

LP : Justement, qu’elle est le travail qui est fait dans ce domaine ?
TAV : Tous ceux qui fréquentent nos marchés savent, et cela ne date pas d’aujourd’hui, qu’à un moment donné de l’année, certains produits, comme l’igname, la banane, les aubergines, etc. se font rares. Le marché étant soumis à la loi de l’offre et de la demande, il va sans dire que quand les produits se font rares, les prix grimpent. Le gouvernement travaille pour que les produits soient continuellement sur le marché. Il y a aussi un travail qui a été fait au niveau des infrastructures routières, celles-ci ont été améliorées pour faciliter l’écoulement des produits. Un point d’honneur a aussi été mis sur la lutte contre le racket. Toutes ces actions, vont favoriser la réduction du prix des denrées alimentaires. Ces tournées ont été bien accueillies par les femmes de toutes les tendances. Parce que dans les marchés que nous avons sillonnés, nous avons parlé aux femmes et aux hommes des marchés.

LP : Pensez-vous avoir été comprise ?
TAV : Je pense que les femmes ont compris notre message. Le retour est bon. Depuis nos passages, il y a une accalmie dans les marchés. Le gouvernement a posé des actes forts dans ce sens, avec l’affichage des prix, le gouvernement a décaissé 7 milliards de FCFA pour exonérer les taxes sur l’importation sur le riz. Ceci a stabilisé le prix du riz. Très bientôt, les difficultés seront derrière nous. Aujourd’hui, les préoccupations des femmes, ce n’est pas de vivre d’intoxication et de désinformation, c’est de travailler, de maintenir la cohésion sociale dans les marchés et d’attendre le lancement des fonds qui ont été prévus pour elles par le chef de l’Etat pendant sa campagne électorale.

LP : De quels fonds parlez-vous ?
TAV : Je parle des fonds d’aide pour les femmes. Des fonds qui vont aider les femmes à agrandir leur commerce. Un fonds qui à la particularité de s’adresser à toutes les femmes ivoiriennes. Evidement, comme vous le savez, le président de la République travaille avec méthode. Il faudra pour ces femmes remplir un certains nombres de critères pour en bénéficier. Toutes celles qui rempliront les conditions bénéficieront de ces fonds. Nous demandons aux femmes de s’apprêter. C’est un fonds qui est destiné aux femmes de Côte d’Ivoire, mais pas à celles d’un parti politique. C’est un programme gouvernemental. Le Président Ouattara est le président des femmes de Côte d’Ivoire. C’est lui qui va leur octroyer ce fonds.

LP : En attendant ce fonds, le lundi dernier a été marqué par la remise des clefs des universités de Côte d’Ivoire. Vous étiez parmi les invités. Qu’avez-vous vu ?
TAV : Honnêtement, j’ai vu la renaissance de la Côte d’Ivoire. J’étais fière. Tous ceux qui étaient là, peuvent témoigner. Comme le dit l’adage : « on peut ne pas aimer le lièvre, mais il faut reconnaitre qu’il court vite ». On peut ne pas aimer le Président Ouattara, mais au vu de ce qu’est devenue l’université de Cocody (aujourd’hui université Félix Houphouët-Boigny, ndlr) et les autres universités, on ne peut pas dire qu’il ne travaille pas. Le dire, serait faire preuve de mauvaise foi. C’est dire en clair que contre vents et marrées, le Président Ouattara travaille pour les Ivoiriens. J’étais très contente aussi parce que tous les étudiants étaient contents de ce chef d’?uvre. L’université d’Abidjan est comparable à celles des pays développés. J’étais fière de mon Président. Plus que jamais, je peux affirmer que je ne me suis pas trompée en le suivant.

LP : N’est-pas avec l’?il du militant que vous avez vu l’université ?
TAV : Non point du tout. Je suis ivoirienne avant d’être militante. On ne peut pas voir ce joyau et dire que ce n’est pas beau. C’est un plus pour nous en tant que militants. C’est un plus. Les Ivoiriens sont contents. Les étudiants le sont également. Je suis fière d’avoir choisi de travailler pour le Président Ouattara.

LP : Pendant que le Président travaille, des attaques ont été enregistrées çà et là contre les positions des FRCI. Qu’es-ce que vous en pensez ?
TAV : C’est l’?uvre des mauvais perdants. Ceux qui font du bruit sont en train de montrer que contrairement à ce qu’il voulait faire croire aux Ivoiriens, ils ne sont pas des démocrates. Parce que la démocratie, c’est reconnaitre la victoire de son adversaire. Le RHDP a gagné avec le Président Ouattara. Ils attaquent pour distraire les gens. Malheureusement des Ivoiriens y perdent la vie. C’est ce qui est regrettable. Sinon, ce sont de petits soubresauts. Comme le Président Ouattara l’a dit, c’est le comportement des désespérés. Ils font ça pour semer la psychose dans la tête des populations, pour dire qu’il n’y a pas encore l’accalmie, que le pays n’est pas pacifié. Malgré tout, les investisseurs et les hommes d’affaires viennent. Tout cela est concocté par un noyau. Mais le gouvernement veille au grain.

LP : Après ces attaques, des cadres du FPI ont été arrêtés. Ils parlent d’arrestation arbitraire au moment où on parle de réconciliation. Qu’en pensez-vous ?
TAV : je vous le disais tantôt : ce sont des mauvais perdants. Je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas parce qu’on parle de réconciliation et de cohésion sociale qu’il faut laisser les gens agir comme ils le font. Je suis désolée. Ce ne sont pas des arrestations arbitraires. Les arrestations sont faites sur la base de preuves. La justice ne procède pas à des arrestations de façon arbitraires. Ils veulent installer la chienlit. Je pense qu’ils doivent assumer. Personne n’a été arrêté sans preuve. C’est bien qu’on les prenne. Si on ne les prend pas, ils vont continuer à semer la zizanie. En tant que présidente des femmes du RDR, nous encourageons, nous sautons ces arrestations. Nous exigeons qu’ils mettent fin à ces attaques. Ces gens-là veulent semer le désordre. Il faut les empêcher. Nous exigeons qu’ils soient arrêtés et jugés. Ils parlent de démocratie. La démocratie, c’est aussi la justice.

LP : Il y a également l’arrestation de Koné Katinan au Ghana dont l’extradition vers la Côte d’Ivoire tarde.
TAV : Je pense que Katinan aurait dû être arrêté depuis longtemps. Il a braqué la BCEAO. N’oubliez pas que la BECEAO n’est pas un bien propre à la Côte d’Ivoire. C’est un bien commun à l’Afrique de l’ouest. Il devrait être arrêté depuis longtemps et être emprisonné. Ne serait-ce que pour ça. Personne ne peut nous regarder dans les yeux et parler d’arrestation arbitraire. En plus de braquer le BCEAO, il reste au Ghana et finance ceux qui veulent déstabiliser le pays.

LP : Il y a aussi eu le report du procès de Laurent Gbagbo ?
TAV : je pense que le report est une action juridique. Je pense que c’est la justice qui suit son cours. Nous, on attend. Quand tout sera prêt, il sera jugé.

LP : Justement, qu’est-ce que les femmes attendent de ce jugement ?
TAV : Les femmes n’attendent qu’une seule chose : qu’il soit condamné pour ce qu’il a fait. Il a fait trop de mauvaises choses dans ce pays. Les femmes ont été tuées, violées, sous son mandat. Des bombes ont été jetées dans les marchés. Les femmes veulent la paix.

LP : Pour revenir à votre parti, comment se porte le RFR que vous dirigez ?
TAV : Le RFR se porte bien. Le RFR a fait son travail. Il s’est battu aux côtés de son candidat, aux côtés des Ivoiriens. Le RFR a joué sa partition, mettant la femme au centre, comme cela s’est toujours passé en Côte d’Ivoire. Le RFR veille au grain. Il souhaite que le mandat du Président soit un mandat calme et couronné de succès.

TL
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ