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Politique Publié le mardi 11 septembre 2012 | Nord-Sud

Kabran Appiah au Fpi, à propos des manœuvres de déstabilisation : «Quand ce n’est pas toi, ne fais pas comme si c’est toi… »

Pour la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp), les présomptions qui pèsent sur le Front populaire ivoirien (Fpi) relativement aux attaques contre l’armée sont dues aux agissements et déclarations subversives des leaders frontistes.


Si le Front populaire ivoirien (Fpi) ne voulait pas être accusé de déstabilisation, il n’avait qu’à se tenir à carreau. Parole de Kabran Appiah, président du Mouvement alternative citoyenne (Mac). Au cours d’une conférence de presse qu’il a co-animée, hier, avec ses pairs de la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) au Plateau, il a déclaré que c’est parce que le Fpi s’est comporté comme un coupable passif, en rapport avec les attaques contre les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), la police et la gendarmerie, que le pouvoir le tient pour responsable des manœuvres de déstabilisation engagées depuis début août dernier. «Si vous dites que vous allez renverser le pouvoir et que les jours qui suivent, il y a des attaques, c’est normal que l’on vous accuse de tirer les ficèles», a-t-il soutenu. Entouré d’Henriette Lagou Adjoua, Gervais Coulibaly, Bertine Tia Monnet, présidente de l’Union pour la démocratie totale en Côte d’Ivoire (Udt-ci) et de Jacques Akossi, président intérimaire de l’Union démocratique et citoyenne (Udcy), il a ajouté: «Quand ce n’est pas toi, il ne faut pas fait comme si c’est toi…». Très en verve, l’ex-ministre des Transports a également invité ses camarades frontistes à ramollir leur position et à reconnaître Alassane Ouattara comme le président de la République de Côte d’Ivoire. «Que ça nous plaise ou non, nous n’y pouvons plus rien. C’est lui qui est assis dans le fauteuil et signe les décrets présidentiels», a-t-il argumenté. Pour sa part, Gervais Coulibaly, président de Cap unir pour la démocratie et le développement (Cap-udd), a remercié le chef de l’Etat d’avoir facilité le retour d’exil des membres de la Lmp. Mieux, pour lui, au nom de la réconciliation, Alassane Ouattara a fait d’énormes sacrifices en tendant la main à l’opposition. Selon lui, il leur appartient en tant que partis politiques de mettre de côté leur égocentrisme et revendications pour élaborer avec le pouvoir un cadre de dialogue permanent. «La Côte d’Ivoire a trop souffert. Cessons de la faire souffrir davantage. Pour cela, asseyons- nous et discutons», a-t-il lancé. A ceux qui accusent la Lmp d’avoir trahi le Fpi, Henriette Lagou présidente du Rassemblement pour la paix et la concorde (Rpc) a répondu ceci : «On est cette opposition républicaine que nous n’avons pas eue. Celle qui propose une critique assidue et pédagogue de la gouvernance Ouattara. Et non celle qui répand les insultes à tout bout de champ à même de mettre en péril l’unité nationale et la réconciliation nationale».

KM (stagiaire)
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