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Société Publié le jeudi 13 septembre 2012 | Le Patriote

Bouake : La rentrée scolaire menacée par des ex-enseignants volontaires

Aucun agent des DREN de Bouaké 1 et 2 n’a eu accès à son bureau le mardi dernier. En effet, les ex-enseignants volontaires réunis au sein de la Coordination Nationale des Ex-Enseignants Volontaires de Côte d’Ivoire (CNEEVCI ) ont entamé à nouveau une autre grève, cette fois-ci, illimitée, selon le premier responsable de la coordination, Dao Issa. On se rappelle que les 4, 5 et 6 septembre derniers, ils avaient fermé les DREN et IEP. Dans la capitale de la paix, les grévistes ont paralysé les directions régionales de l’Education nationale de Bouaké 1 et 2, les Inspections de l’Enseignement primaire et préscolaire puis les CAFOP 1 et 2, empêchant ainsi l’administration scolaire de travailler. Ils ont encore remis le couvert en refermant les directions régionales. Ils projettent même de perturber le démarrage effectif des cours. Mais qu’est ce qui explique cette grève illimitée ? « Les 4,5 et 6 septembre, nous avons observé une grève pour attirer l’attention des autorités sur notre situation administrative et financière. Cela fait 30 mois que nous enseignons et jusqu’à ce jour, nous n’avons eu ni salaire ni rappel. Nous sommes des fonctionnaires avec des numéros matricules et pourtant nous ne sommes pas traités comme il le faut. Il faut réparer cette injustice avant toute rentrée dans notre zone», a indiqué Dao Issa. Les enseignants grévistes menacent de paralyser l’école si leur revendication pécuniaire n’est pas satisfaite avant la rentrée des classes annoncée pour le 17 septembre .Pour ce faire, ils entendent empêcher par tous les moyens la rentrée des classes dans les ex zones CNO. « Dès lundi, nous fermerons tous les établissements primaires, secondaires et techniques jusqu‘à ce que nous soyons satisfaits », a-t-il ajouté. Par ailleurs, les grévistes disent dénoncer ‘‘une lenteur administrative au niveau de la signature de leurs certificats de reprise de service au niveau de la direction des ressources humaines du ministère de tutelle’’. Ils disent ne pas comprendre que leur certificat de première prise de service ne soit pas encore signé alors qu’ils ont été régulièrement affectés par le ministère depuis le 29 Mars 2010. La CNEEVCI, à en croire son président, revendique 2665 enseignants sur toute l’étendue du territoire.
Coulibaly Souleymane, correspondant
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