L’Hôtel Ivoire d’Abidjan-Côte d’Ivoire abrite depuis hier une table ronde en vue de la mobilisation de ressources pour le financement du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) et de la Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (IG8).
Relancer l’économie ivoirienne à travers l’agriculture. Tel est l’engagement pris par le gouvernement ivoirien et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à travers le ministère de l’Agriculture qui entend réaliser le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA). Qui n’est rien d’autre que la mise en œuvre du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (Pddaa) adopté par l’ensemble des pays de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest). La nécessité pour chaque pays de rendre opérationnel le Pnia, traduit la volonté commune de «la création de richesses nationales et de la lutte contre la pauvreté, en éliminant la famine». A l’ouverture hier, de la table ronde censée mobiliser des ressources pour le financement du Programme National d’Investissement Agricole et de la Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (IG8), les représentants d’institutions, notamment la FAO, l’Union européenne et la Cedeao, ont souligné la nécessité pour les pays africains, particulièrement la Côte d’Ivoire de concevoir un programme agricole pérenne. Car, au-delà de la famine qu’entend éliminer le gouvernement, le Pnia est perçu comme le meilleur des programmes pouvant aider le continent à sortir du joug de la pauvreté. Pour l’Union européenne, selon son représentant Bruno Puzzi, le secteur agricole est le passage obligé pour sortir 50 millions d’Africains de la pauvreté dont 7 millions en Côte d’Ivoire. Abondant dans le même sens, le ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Coulibaly Sangafowa Mamadou relève qu’en tant qu’approche de stratégie de développement agricole, le Pnia reflète les besoins et les priorités nationales du secteur. D’où, précise-t-il, la recherche d’un financement pour sa mise en œuvre. «L’Objectif général du Pnia vise une croissance de 8,9% pour assurer la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire et contribuer significativement à celle de la sous-région. Le Pnia vise également une réduction de la pauvreté de 50% à 16% d’ici l’horizon 2020 et la création de nombreux emplois, notamment pour les jeunes. Le montant à mobiliser pour la réalisation dudit programme est de 2002,818 milliards de FCFA (40 milliards de Dollars US). Eu égard aux enjeux qu’englobe le Pnia, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, représentant le président de la République, a donné l’assurance du gouvernement à mettre tout en œuvre pour que le projet aboutisse. Mieux, il a donné la garantie selon laquelle le gouvernement va allouer 10% du budget de finances au Programme National d’Investissement Agricole. Car, pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, relancer le secteur agricole, c’est donner une chance à l’économie de rebondir. L’objectif à terme, c’est de rééditer un second miracle ivoirien, à travers des projets structurés comme le Pnia’’. Ouverte donc hier, mercredi 12 septembre 2012, la table ronde prend fin ce jeudi 13 septembre.
Honoré Kouassi
Relancer l’économie ivoirienne à travers l’agriculture. Tel est l’engagement pris par le gouvernement ivoirien et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à travers le ministère de l’Agriculture qui entend réaliser le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA). Qui n’est rien d’autre que la mise en œuvre du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (Pddaa) adopté par l’ensemble des pays de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest). La nécessité pour chaque pays de rendre opérationnel le Pnia, traduit la volonté commune de «la création de richesses nationales et de la lutte contre la pauvreté, en éliminant la famine». A l’ouverture hier, de la table ronde censée mobiliser des ressources pour le financement du Programme National d’Investissement Agricole et de la Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (IG8), les représentants d’institutions, notamment la FAO, l’Union européenne et la Cedeao, ont souligné la nécessité pour les pays africains, particulièrement la Côte d’Ivoire de concevoir un programme agricole pérenne. Car, au-delà de la famine qu’entend éliminer le gouvernement, le Pnia est perçu comme le meilleur des programmes pouvant aider le continent à sortir du joug de la pauvreté. Pour l’Union européenne, selon son représentant Bruno Puzzi, le secteur agricole est le passage obligé pour sortir 50 millions d’Africains de la pauvreté dont 7 millions en Côte d’Ivoire. Abondant dans le même sens, le ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Coulibaly Sangafowa Mamadou relève qu’en tant qu’approche de stratégie de développement agricole, le Pnia reflète les besoins et les priorités nationales du secteur. D’où, précise-t-il, la recherche d’un financement pour sa mise en œuvre. «L’Objectif général du Pnia vise une croissance de 8,9% pour assurer la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire et contribuer significativement à celle de la sous-région. Le Pnia vise également une réduction de la pauvreté de 50% à 16% d’ici l’horizon 2020 et la création de nombreux emplois, notamment pour les jeunes. Le montant à mobiliser pour la réalisation dudit programme est de 2002,818 milliards de FCFA (40 milliards de Dollars US). Eu égard aux enjeux qu’englobe le Pnia, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, représentant le président de la République, a donné l’assurance du gouvernement à mettre tout en œuvre pour que le projet aboutisse. Mieux, il a donné la garantie selon laquelle le gouvernement va allouer 10% du budget de finances au Programme National d’Investissement Agricole. Car, pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, relancer le secteur agricole, c’est donner une chance à l’économie de rebondir. L’objectif à terme, c’est de rééditer un second miracle ivoirien, à travers des projets structurés comme le Pnia’’. Ouverte donc hier, mercredi 12 septembre 2012, la table ronde prend fin ce jeudi 13 septembre.
Honoré Kouassi
