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Société Publié le vendredi 14 septembre 2012 | Le Democrate

Enseignement supérieur : Des fondateurs d’école en colère

Des fondateurs et gérants d’établissements de l’enseignement supérieur privé ne sont pas contents. Et ce, suite à la publication de la liste des établissements autorisés à fonctionner après une évaluation desdites écoles par l’Etat. A y voir de près, la raison de leur mécontentement ne réside pas dans l’évaluation des établissements, encore moins dans la publication de ladite liste.

A la suite de la cérémonie de publication de cette liste, certains organes de presse ont relayé l’information, mais de façon malencontreuse. Cette façon de faire par ladite presse a heurté la sensibilité et l’honorabilité de plus d’un. Notamment la grande famille des fondateurs et gérants d’établissements supérieurs privés. Ainsi, face à la presse hier, l’un des leur, n’est pas passé par quatre chemins pour exprimer son mécontentement et fustiger le titre donné par un confrère à son article et paru à la UNE de son journal. « Un journal de la place a titré : année académique 2012-2013 ; la liste des établissements autorisés par l’Etat. Le journaliste en question faisait le compte rendu de la cérémonie relative à la publication des établissements évalués. Alors, vous convenez bien avec nous que cela n’a rien à avoir avec les établissements dits autorisés par l’Etat. Cette information telle que relayée par le journal sème la confusion dans les esprits des lecteurs notamment des parents d’élèves et jette le discrédit sur les établissements privés de l’enseignement supérieur. Parce que ledit journal précise que ce sont les établissements dont la liste a été publiée qui sont autorisés par l’Etat et donc mérite d’accueillir les élèves et étudiants. Et pourtant, il n’en est rien il s’agit bien des établissements ayant été évalué par le ministère et sur une base bien précis. Le groupe ALT-ISTEA que nous dirigeons ne fait pas partie des établissements évalués et donc ne figure pas sur la liste. Et pourtant ALT-ISTEA est agréé par l’Etat et donc autorisé à recevoir des élèves et étudiants en toute légalité. Mieux, nous recevons des boursiers de l’Etat et nos enseignants, d’environ une centaine participent à la surveillance et à la correction des épreuves dévaluation des examens de l’enseignement supérieur. Nous existons depuis cinq ans et nous avons obtenu notre agrément depuis 2009. Nos trois établissements (deux au plateau et un à Treichville) accueillent environ 3500 élèves et étudiants. Tous ces établissements sont dotés de toutes les commodités techniques, matérielles et humaines propices à un enseignement de qualité. Vous comprenez donc pourquoi nous avons été offusqués par l’article de presse incriminé » a déclaré M. Koutouan, directeur fondateur des établissements ALT-ISTEA. Pour lui la presse qui est un puissant instrument de communication doit contribuer à soutenir les écoles à surmonter la crise et non à les affaiblir en les dénigrant. C’est pourquoi précise-t-il « je demande que cette information soit rectifiée pour que nous puissions continuer toujours de bénéficier de la confiance des parents d’élèves. Surtout que nous organisons le 13 octobre prochain une journée carrière pour présenter les filières de nos établissements ».

En clair, la liste publiée récemment dans la presse n’est pas celle des établissements agréés ou autorisés par l’Etat mais plutôt, celle des établissements ayant subit une évaluation du ministère. Et rien d’autre.

Gisèle Tienfô
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