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Politique Publié le lundi 1 octobre 2012 | Le Patriote

Tribunal militaire : Dogbo Blé et les autres jugés demain

© Le Patriote Par Nathan Koné
Cecos - Le Contrôleur-général Bredou M`Bia préside la cérémonie d`arrosage du galon du commissaire principal Robé Gogo Joachim
Le procès qui s’ouvre demain au Tribunal militaire à l’encontre de Dogbo Blé, Vagba Fassignaux, Négblé César et les autres militaires concerne les faits de crime de sang. Ces serviteurs de l’ancien président Laurent Gbagbo s’étaient illustrés de la plus mauvaise façon, en transformant carrément une partie de l’Armée en une véritable machine à tuer. Pour ce qui est du cas spécifique de Dogbo Blé, il a été cité dans deux affaires : l’enlèvement du Colonel major Dosso Adama, ancien commandant du Groupement aérien de transport et de liaison(GATL). Enlevé au carrefour Marie Thérèse Houphouët-Boigny à Cocody par des soldats de la Garde républicaine de l’époque, l’Officier supérieur avait été conduit à Treichville auprès de Dogbo Blé. C’est de là, précise les sources, qu’il a été trimballé sur l’autoroute du Nord, à 42 kms d’Abidjan, où il a été froidement abattu. Le Sergent chef Dago Léo qui était de l’expédition a reconnu que cette opération s’est déroulée sous les auspices de Dogbo Blé qui les avait envoyés, lui et certains cerbères de l’ex-régime, accomplir cette sale besogne. Il est en plus impliqué dans le rapt du Président Directeur général du groupe SIFCA, Yves Lamblin et du directeur général de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Franz di Rippel. Ces deux personnalités enlevées par des miliciens et des policiers ont été torturées, puis découpées avant d’être jetées dans la lagune. Le nom de Dogbo Blé est en réalité cité dans différentes opérations à travers lesquelles les éléments de la Garde républicaine sous Laurent Gbagbo s’étaient tristement illustrés. Tout comme ce premier accusé, il est reproché à l’ancien commandant de la marine nationale sous l`ancien régime, Vagba Faussignaux, d’avoir commis un crime de sang. C’est le même chef d’accusation qui frappe Négblé César, chef de la sûreté nationale de l’époque. Des témoignages font état de ce que, c’est par ses services que transitaient les suppliciés qui étaient par la suite conduits dans lieux où on devait leur ôter la vie. C’est donc demain que s’ouvre au Tribunal militaire d’Abidjan, le procès de crimes de sang qui va permettre de rétablir la vérité sur ces nombreux crimes commis sous la Refondation.

COULIBALY Zoumana
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