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Art et Culture Publié le mardi 2 octobre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Exposé / Liberté d’information - Yao Noël conseille d’abandonner la culture de l’opacité pour aller vers la bonne gouvernance

© L’intelligent d’Abidjan Par Nathan Koné
Presse nationale - L`hommage de la presse aux anciens présidents de l`UNJCI
Mercredi 28 avril 2010. Abidjan. Maison de la presse, Plateau. Cérémonie d`hommage aux anciens présidents de l`Union nationale des journalistes de Côte d`Ivoire. Photo: Yao Noël, ancien président
Le journaliste-juriste, Yao Noël, a exposé le jeudi 27 septembre à Grand-Bassam sur le thème «Liberté d’information : principes et mécanismes de garanties». C’était à l’ouverture de l’atelier (qui a pris fin vendredi) portant sur le thème principal «Liberté d’information et enjeux du Millenium Challenge Corporation», initié par le ministère de la Communication et avec pour objectif de communiquer davantage auprès des populations sur les actions à mener pour tendre vers la bonne gouvernance.
Avant d’indiquer les principes clés et les mécanismes de garanties de la liberté d’information, le conférencier a fait savoir que cette liberté fait partie des critères et paramètres des sociétés démocratiques et de la bonne gouvernance. Il s’agit, dit-il, d’abandonner la culture de l’opacité pour aller vers la bonne gouvernance tout en justifiant une bonne moyenne dans le Millenium Challenge Corporation. «Aucun Etat de droit ne peut, durablement et impunément, fouler aux pieds cette liberté devenue essentielle de nos jours», a-t-il précisé.
Pour faire comprendre les principes clés et les mécanismes de garanties, Yao Noël a présenté son sujet en deux parties. A savoir : «la liberté d`information, fondement immuable de l`Etat de droit» et «l`Etat de droit et la démocratie, garanties fondamentales de la liberté d`information».
Selon le journaliste-juriste, la liberté d’information est pour le citoyen, le droit de savoir ce qui se passe, «comment marche le pays, ce qui est opposable aux tenants du pouvoir et de la gestion de la cité». De la responsabilité de la presse, Yao Noël s’interroge : Si la presse n`informe pas librement les hommes et femmes, dès lors qu`elle même tire sa propre liberté de la loi, de quel droit serait-elle fondée à réclamer la liberté pour elle-même?
Ce serait donc, soutient-il, un grave déni pour la presse qui tire son essence, son existence et sa liberté, des principes et lois quelle veut défendre et promouvoir.
Pour Yao Noël, le premier mécanisme est la loi. Outre l`Etat de droit et la démocratie qui garantissent fondamentalement la liberté d`information, le journaliste-juriste mentionne, pour le cas de la Côte d’Ivoire, les lois de décembre 2004 sur le régime juridique de la presse et sur la communication audiovisuelle auxquelles il ajoute les codes d`éthique et de déontologie. Au-delà de la justice dite classique, Yao Noël cite par ailleurs, l`existence des organes de régulation (Conseil National de la Presse – Cnp, la Haute autorité de la Communication audiovisuelle – Haca) et les structures associatives (Unjci, Olped, Ojpci, ONG, etc.) Il a toutefois souligné que ces organes, s’ils ont le mérite de rappeler à tous la liberté d`information laissée à chaque citoyen et à chaque organe de presse, ils devraient constituer des limites légales aux dérives de la liberté d`information.
Yao Noël prévient que la liberté d`information ne permet pas de tout dire, de tout écrire pour diffamer, exclure ou détruire dans un Etat démocratique, «tout pouvoir qui, dorénavant, s`amuserait à bâillonner les moyens d`information sera impitoyablement balayé et chassé comme un chien galeux et malpropre».

Koné Saydoo
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