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Politique Publié le vendredi 5 octobre 2012 | Nord-Sud

Kobenan Kouassi Adjoumani :«Le Ghana a compris le rôle joué par Katinan…»

© Nord-Sud Par Atapointe
Pénurie de viande à Abidjan: Adjoumani et Mambé mettent fin à la grève des bouviers
Mardi 2 octobre 2012. Abidjan. Hôtel du District, au Plateau. Le ministre des ressources halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, et le gouverneur Robert Beugré Mambé rencontrent les bouviers et mettent fin au mouvement de grève qui avait provoqué une pénurie de viande à Abidjan
Le ministre Adjoumani Kouassi s’est confié à votre quotidien, en marge d’une activité socio-sportive à Bondoukou le week-end dernier.

Quel commentaire faites-vous de la nouvelle arrestation de Katinan Koné, ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, par les autorités ghanéennes ?
Je crois que cette arrestation met fin aux intentions de tous ceux qui veulent narguer le président de la République en faisant croire que Katinan Koné a eu raison du pouvoir d’Alassane Ouattara. Je crois aussi que les Ghanéens ont eu vent de ce que Katinan Koné représente pour la Côte d’Ivoire et ce qu’il a fait durant la crise. C’est bien lui qui a donné des instructions. Il a même mené le front lors du pillage de la Bceao. Katinan Koné mérite d’être arrêté. Il a pillé les comptes de l’Etat ivoirien et ceux de la Bceao. Le combat que nous menons doit être soutenu par l’ensemble des pays de la sous-région, y compris le Ghana. Même si ce pays ne partage pas avec nous le franc CFA. Quelqu’un qui a posé de tels actes doit y répondre.

Avant cette arrestation, il y a eu la fermeture de la frontière avec le Ghana…
C’est en bonne connaissance de cause que le chef de l’Etat a décidé de fermer les frontières ivoiriennes avec le Ghana. Vous savez que nous faisons l’objet d’attaques. Et en général, les agresseurs arrivent du Ghana. L’objectif, en fermant les frontières, est d’amener les autorités ghanéennes à collaborer franchement. Il s’agit de les amener à extirper des rangs ceux qui ont accepté de s’exiler sur leur territoire et qui veulent déstabiliser le pays à partir de là-bas. En tant que ministre et fils de la région (de l’Est, ndlr) qui fait frontière avec le Ghana, je ne peux que saluer cette mesure. Notre intention, ce n’est pas de nuire aux relations entre le Ghana et la Côte d’Ivoire. Mais il s’agit de leur montrer qu’il y a des Ivoiriens qui sont mal intentionnés et qui veulent utiliser le Ghana pour asseoir leur stratégie de déstabilisation.

Les populations qui vivent le long de cette frontière se plaignent d’un manque à gagner. Quel commentaire faites-vous de leur préoccupation ?
Il y a des difficultés de part et d’autre de la frontière. Des Ivoiriens se rendent au Ghana pour acheter de la marchandise. Il en est de même pour les Ghanéens. Tout cela n’est pas une raison pour favoriser la déstabilisation. Nos parents ont bien raison de s’inquiéter. Mais qu’ils soient rassurés, le président ne va jamais chercher à nuire à ses populations. Tous les actes qu’il pose sont en leur faveur. On peut souffrir un moment parce qu’on a fermé la frontière. Mais mieux vaut souffrir un moment et vivre heureux tout le reste du temps. Les populations doivent faire confiance au président Alassane Ouattara. Les deux pays discutent d’une probable réouverture de la frontière sur la base de la vérité.

Vous êtes optimiste pourtant la région de l’Est serait menacée par les déstabilisateurs. Qu’est-ce qui motive votre assurance ?
Le Zanzan est une région particulière. Chaque fois qu’il y a des difficultés de ce genre, nous avons été épargnés. Cela est dû à la parfaite collaboration de nos parents et des forces de l’ordre. Rien de déstabilisant ne peut se passer à partir de cette région. Nous veillons au grain. Tout récemment, tous les chefs coutumiers et les chefs religieux se sont retrouvés pour prier, invoquer les mânes des ancêtres afin de demander leur protection pour que notre région ne serve pas de base arrière à une quelconque rébellion. Là-dessus, nos parents sont clairs : le Zanzan est confiant et soutient la politique du président Alassane Ouattara.

Interview réalisée par Jean Michel Ouattara à Bondoukou
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