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Société Publié le samedi 6 octobre 2012 | Le Nouveau Réveil

Arriérés de 20, 30 ou 100 mois de salaires : La croix et la bannière pour les travailleurs des mairies en zone Cno

Depuis 2002, les travailleurs des communes des zones ex Centre-nord-ouest cumulent des arriérés de salaires qui avoisinent 4 milliards. Des communes comme Bouaké enregistrent 100 mois d’arriérés de salaires. Quand d’autres déplorent 30 ou 20 mois d’arriérés. A la suite du déclenchement de la guerre en septembre 2002, des travailleurs des mairies ont fui la zone Centre-nord-ouest (Cno). Une fois à Abidjan, il leur a été demandé d’aller se faire recenser au district d’Abidjan. Le Synacopeci (Syndicat national des personnels communaux de Côte d’Ivoire) s’est opposé à cette option arguant que le district n’est pas un ministère. Finalement, c’est dans un bureau ouvert au 3ème étage de la direction de la décentralisation que tous les agents des mairies de Côte d’Ivoire qui venaient à Abidjan se sont fait recenser. Des recherches ont montré, selon des témoins, que beaucoup étaient décédés. Le Synacopeci a veillé à payer le transport pour que certains aillent chercher leur famille. Des prises en charge ont été également initiées pour scolariser des enfants déplacés. Mme Simone Gbagbo a reçu le syndicat le 20 octobre 2005 à la résidence présidentielle de Cocody. Elle a pris l’engagement de prendre en charge 70 enfants. Elle a demandé la liste de ces enfants. Malheureusement, c’était une fausse promesse, disent des membres du syndicat. Elle ne s’est jamais exécutée. Elle n’a assisté personne. Les démarches menées ont finalement abouti à un don de 3 millions pour les déplacés en 2004. Une somme qui, d’ailleurs, a occasionné des bagarres entre les travailleurs déplacés. Aujourd’hui, Coulibaly Lossane, employé à la mairie de Bouaké, affirment des interlocuteurs, coordonne la situation de toute la zone Cno. Des protocoles d’accord avec le ministère de l’Intérieur, avec le ministère de l’Economie et des finances, avec les organisations internationales, n’ont jamais abouti, précisent des travailleurs de mairies de la zone Cno. Entre-temps, se souvient un membre du Synacopeci, «lorsque le gouvernement Gbagbo voulait révoquer les maires Rhdp, qui étaient allés se réfugier à l’hôtel du Golf, le syndicat a fait un point de presse le 11 février 2011 pour dire qu’il allait aviser si un seul maire Rhdp était révoqué. Nous avons été recherchés à Abidjan. Avant cela, la Première dame Simone Gbagbo avait convoqué un meeting à la place Jessy Jackson à Yopougon, le 25 janvier 2010. Le syndicat a boycotté cette rencontre, parce que nous ne voulions pas qu’on nous utilise à des fins politiques».

DIARRASSOUBA SORY
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