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Politique Publié le mardi 23 octobre 2012 | Abidjan24h

Fenujeci / Menacé de destitution par des présidents régionaux

Le Président N’guessan Koffi Jérôme engage une procédure judiciaire contre ses détracteurs La Fédération nationale des unions de jeunesse communale de Côte d’Ivoire (Fenujeci) présidée par N’guessan Koffi Jérôme depuis 2007 est en proie à une déchirure. D’un côté, ceux qui réclament le départ de l’actuel président et de l’autre, ceux qui accusent leurs détracteurs de faire du faux.

La guerre fait rage au sein de la Fédération nationale des unions communales de Côte d’Ivoire (Fenujeci). Le vendredi dernier, nous publions à la une de votre quotidien préféré ‘’Abidjan 24’’ un reportage de notre correspondant de Yamoussoukro dans lequel des présidents régionaux de cette fédération ont destitué leur président national N’guessan Koffi Jérôme et ont appelé les membres à un congrès extraordinaire pour l’élection d’un nouveau président les 20 et 21 octobre derniers. Selon le président N’guessan Koffi Jérôme, il fait l’objet d’une cabale savamment orchestrée par des présidents communaux et régionaux qui refusent le renouvellement des instances de leur mouvement. Parce que la plupart de ceux qui se sont inscrits dans cette logique sont forclos au niveau de l’âge. Quant à sa destitution, il a révélé que cela est de nul effet. Parce que le Ministère de l’Intérieur est informé de ce dossier. Il a par ailleurs brandi une lettre adressée au ministre Hamed Bakayoko dans laquelle il relate l’agissement de ces dissidents. Pour le congrès annoncé par le camp opposé, N’guessan Koffi Jérôme a affirmé que la procédure est illégale. Parce que les commissaires au compte ne peuvent pas convoquer un congrès en référence aux statuts et règlements de cette structure à ses articles 14 et 18. Mieux, aux dires du président de la Fenujeci, ceux qui appellent de vive voix ce congrès sont des faussaires qui ont falsifié les articles 14 et 18 en vue de légaliser leur mensonge. Il a, par ailleurs, été clair sur la date effective de ce congrès qui appelle à la réélection d’un nouveau président de la Fenujci. « Dans le courrier adressé au ministre de l’Intérieur avec ampliation au ministre de la Jeunesse, au Conseiller technique du Président de la République chargé de la jeunesse et des sports, au Directeur Général de la Décentralisation et aux autorités administratives et politiques, il est spécifié que le congrès est prévu pour mai 2013 et toutes les communes sont informées. Nous sommes pour le moment en train de renouveler les membres des instances dont la plupart des présidents de jeunesse ont leur âge au-dessus de l’âge légal, c'est-à-dire 35 ans », a-t-il expliqué. Et pour la convocation de ce congrès seuls les 2/3 de cet organe suprême ont quitus pour le faire. Ou soit 132 présidents communaux sur les 197 sont légalement aptes pour faire exécuter une destitution. Contre ceux qu’il qualifie de faussaires, le Président de la Fenujeci dit avoir déposé une plainte auprès du Tribunal de première instance d’Abidjan. Pour falsification de documents administratifs et diffamation. Ces falsificateurs, selon lui, courent 5 à 6 ans de prison. Il a déclaré avoir suspendu les présidents et membres de la Fenujeci suivants : Yéboua Didié, Sahi Diomandé, Elloh Kangah Anicet de Bassam, Ouattara Hervé du Plateau et Kouassi Aimé de Yamoussoukro principaux instigateurs de cette campagne de dénigrement. D’autres membres à savoir Bamba Sadia et Isaac M’Gbesso, a poursuivi le leader de la Fenujeci sont concernés par la poursuite judiciaire. Accusé de n’avoir rien apporté à cette fédération depuis son élection en 2007 jusqu’à la fin de son mandat en 2010, N’guessan Koffi Jérôme dit être fier de son bilan malgré le manque de subvention des autorités. Comme réalisation, il a énuméré les projets suivants : financement de deux projets jeunes d’insertion de 25 personnes de production de piment à Bondoukou en collaboration le Pnud et le Royaume d’Espagne, deux projets jeunes à Bouaké (Brakro N’dranouan et Adjékankro) etc. Vivement que les autorités gouvernementales s’impliquent dans la résolution de cette crise qui prend de plus en plus de l’ampleur.

B. Kadjo
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