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Editorial Publié le mercredi 24 octobre 2012 | Cote d’Ivoire Economie

Edito Côte d’Ivoire Economie N°19

Il fut un temps où les grands voyageurs n’avaient d’autre choix que d’embarquer à bord des navires pour découvrir le vaste monde. Puis le transport aérien s’est imposé comme un moyen plus moderne et bien plus rapide pour relier les continents. Mais si les passagers ont aujourd’hui délaissé les ponts des grands bateaux, le fret n’a cessé d’augmenter dans les cales. Au point que le trafic maritime couvre actuellement 90% de la demande de transport intercontinentale de marchandises. Quelques raisons évidentes justifient ce constat. L’atout premier du transport maritime est évidemment son faible coût par unité transportée, ce qui lui permet d’être le plus économe des modes de transport. De surcroît, il est aussi le plus respectueux de l’environnement, une préoccupation grandissante et à laquelle notre journal est particulièrement sensible. Sa consommation plus sobre en énergie et ses émissions plus faibles en CO2 (cinq fois moins que le transport routier et treize fois moins que le transport aérien) lui garantissent ce statut. En outre, le transport maritime a su évoluer en termes de performances. A titre d’exemple, un navire comme le porte-conteneurs Maersk Line (400 m de longueur !), de la compagnie danoise éponyme, peut embarquer quelque 13 000 conteneurs standards… Difficile d’être plus compétitif. On le constate aisément, le transport maritime a un bel avenir devant lui. Pourtant, en Côte d’Ivoire, ce secteur est depuis trop longtemps enfermé dans une douce somnolence, confortée par un statut de place forte en Afrique de l’Ouest qui lui serait éternellement acquis. Les Etats généraux de la mer qui ont eu lieu en septembre 2011 visaient justement à sortir le secteur maritime ivoirien de sa torpeur pour mettre en perspective les grandes lignes de son renouveau. Un plan d’investissement conséquent a été défini à cet effet, mais entre un port autonome d’Abidjan qui ressemblerait demain à celui de Rotterdam et la situation actuelle, quelques chaînons manquants demeurent. Une amélioration progressive des capacités des ports d’Abidjan et San Pedro fait en tout cas partie des priorités qui doivent accompagner l’essor de la nouvelle économie ivoirienne. Et la rude bataille que se livrent les opérateurs internationaux pour la concession du second terminal du port autonome d’Abidjan témoigne bien des enjeux que recèle ce secteur stratégique…
Bienvenue à bord de ce nouveau numéro et à très bientôt pour un prochain rendez-vous.

La rédaction
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