« La traite et les pires formes de travail des enfants» sont interdites en Côte d’Ivoire. C’est la loi 2010-272 du 30 septembre 2010 qui le fait savoir. Afin de permettre aux chargés de communication des structures techniques et des ministères de mieux s’approprier la campagne de sensibilisation actuelle contre le travail des enfants, un séminaire de renforcement des capacités des chargés de communication, s’est tenu le samedi 10 novembre 2012, au cabinet de la Première dame. Au cours de cette cérémonie, les communicateurs des diverses structures ont fait des critiques et apporté leurs contributions. La perception qu’ont les différentes cibles de ladite campagne est-elle conforme au message véhiculé ? Même si selon, Coulibaly Brahima, Directeur de la communication du cabinet de la Première dame, Mme Dominique Ouattara, «la Côte d’Ivoire à travers cette campagne est résolument engagée dans la lutte contre le travail des enfants». C’est à un véritable brainstorming que l’on a assisté avant la cérémonie de clôture pour montrer les insuffisances des visuels et aussi du plan de communication. Pour Bernadette Bâ, du ministère de l’Education nationale, il faut que «les panneaux publicitaires soient davantage expressifs pour les populations analphabètes». Pour que le concept d’évocation qui a conduit à choisir ces visuels ne donne pas un résultat contraire à ce qui est attendu. Outre cette remarque, les participants recommandent que soient rendus disponibles les supports de communication en matière de lutte contre les pires formes de travail et d’intégrer dans les plans de communication des structures techniques, la problématique de la lutte contre les pires formes de travail des enfants. A cela, s’ajoute le volet de l’approche communautaire à travers une sensibilisation des chefs de communautés villageoises. Des rencontres périodiques avec les cellules de communication des structures techniques, sont prévues pour une harmonisation des actions de terrain. Pour éviter les risques de fausses interprétations, a indiqué Coulibaly Brahima, la campagne de sensibilisation est aussi en trois langues à savoir, le Malinké, le Bété et le Guéré. Les autres langues, à l’en croire, vont suivre. Pour Mme Raymonde Goudou Koffi, vice-présidente du comité interministériel et par ailleurs ministre de la famille, de la femme et de l’enfant, il convient de «donner la possibilité de l’option éducation aux enfants que l’opinion du travail». C’est pourquoi, elle a exhorté les participants à être des relais efficaces, dans la sensibilisation contre ce fléau qui ternit l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur.
K.H
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