Sur le thème ‘’Elections présidentielles des Etats-Unis : trois journalistes ivoiriens partagent leurs expériences » initié par l’Ambassade des Etats-Unis, les journalistes ivoiriens Alafé Wakili, Irène Bath et Stéphane Bahi qui ont assisté aux élections présidentielles américaines 2012, ont animé une conférence-débat le mardi 4 décembre 2012, dans les locaux de cette chancellerie à la Riviera Golf.
Les panélistes ont confié que l’un des facteurs déterminants du système électoral américain reste l’aval des Etats indécis (l’Etat de l’Ohio en Lousiane). A cela, ils ont ajouté le vote des populations hispaniques qui, affirment-ils, a apporté le coup de pouce nécessaire pour garantir la victoire du président Barack Obama. «Les hispaniques comptent pour 18% environ de la population américaine et 10% des électeurs. Si cette tranche de la population soutient un candidat, je pense qu’il peut gagner. Parce que les hispaniques sont une chance tant pour les Démocrates que pour les Républicains», a expliqué Alafé Wakili, président de FOPPADIA (Fondation Pour la Paix, la Démocratie et l’Intégration en Afrique) et Dg de L’Intelligent d’Abidjan. Par ailleurs, le journaliste-directeur général a annoncé que la leçon à retenir pour les pays africains des élections présidentielles américaines est la pratique de la culture démocratique et le respect des institutions républicaines. «Un système électoral ne peut pas être parfait. On peut y rester mais chercher à l’améliorer. Je pense qu’il faut que les Africains aient confiance en leurs institutions afin qu’elles soient plus fortes. Il faut aussi plus d’équité et faire la promotion de la culture démocratique. Parce que le pouvoir de l’Etat ne vaut pas la vie d’un être humain», a conseillé Alafé Wakili. Selon Irène Bath, journaliste au quotidien l’Inter et Ebony 2011, des experts américains ont fait des confidences sur les prochaines élections présidentielles 2016. «Des observateurs prédisent déjà des chances égales pour démocrates et républicains. (Barack ne pourra plus se présenter après ce deuxième mandat ; de même Hillary Clinton ne se présentera pas). Pour avoir plus de chances pour les prochaines élections, les républicains doivent effacer l'image négative qu'ils ont des hispaniques et mexicains», a fait savoir Irène Bath. Stéphane Bahi, Directeur de publication du quotidien Le Nouveau Courrier s’est, quant à lui, appesanti sur la liberté de la presse dans la période électorale américaine sous le vocable. «Les médias dont des investigations sur les qualités intrinsèques des candidates. Les journalistes ne s’attardent pas sur les diplômes obtenus par le candidat, à son agenda relationnel et à sa qualité d’intellectuel. Ce ne sont pas les diplômes qui sont importants mais plutôt la confiance et ses compétences à gérer les affaires de l’Etat s’il est élu président des Etats-Unis», a commenté Stéphane Bahi. L’attaché de presse de l’Ambassade des Etats-Unis, Grant Phillipp s’est réjoui de la tenue de cette conférence-débat. Pour lui, l’objectif était de donner l’expérience du système électoral américain du point de vue de trois journalistes en visite. «Pour moi, le message le plus important n'est pas le modèle américain des élections. Au lieu de cela, c’est plutôt comment la combinaison des institutions fortes, des traditions fortes, une presse responsable et puissante, et des citoyens informés font fonctionner la démocratie américaine», a-t-il conclu.
P.K
Les panélistes ont confié que l’un des facteurs déterminants du système électoral américain reste l’aval des Etats indécis (l’Etat de l’Ohio en Lousiane). A cela, ils ont ajouté le vote des populations hispaniques qui, affirment-ils, a apporté le coup de pouce nécessaire pour garantir la victoire du président Barack Obama. «Les hispaniques comptent pour 18% environ de la population américaine et 10% des électeurs. Si cette tranche de la population soutient un candidat, je pense qu’il peut gagner. Parce que les hispaniques sont une chance tant pour les Démocrates que pour les Républicains», a expliqué Alafé Wakili, président de FOPPADIA (Fondation Pour la Paix, la Démocratie et l’Intégration en Afrique) et Dg de L’Intelligent d’Abidjan. Par ailleurs, le journaliste-directeur général a annoncé que la leçon à retenir pour les pays africains des élections présidentielles américaines est la pratique de la culture démocratique et le respect des institutions républicaines. «Un système électoral ne peut pas être parfait. On peut y rester mais chercher à l’améliorer. Je pense qu’il faut que les Africains aient confiance en leurs institutions afin qu’elles soient plus fortes. Il faut aussi plus d’équité et faire la promotion de la culture démocratique. Parce que le pouvoir de l’Etat ne vaut pas la vie d’un être humain», a conseillé Alafé Wakili. Selon Irène Bath, journaliste au quotidien l’Inter et Ebony 2011, des experts américains ont fait des confidences sur les prochaines élections présidentielles 2016. «Des observateurs prédisent déjà des chances égales pour démocrates et républicains. (Barack ne pourra plus se présenter après ce deuxième mandat ; de même Hillary Clinton ne se présentera pas). Pour avoir plus de chances pour les prochaines élections, les républicains doivent effacer l'image négative qu'ils ont des hispaniques et mexicains», a fait savoir Irène Bath. Stéphane Bahi, Directeur de publication du quotidien Le Nouveau Courrier s’est, quant à lui, appesanti sur la liberté de la presse dans la période électorale américaine sous le vocable. «Les médias dont des investigations sur les qualités intrinsèques des candidates. Les journalistes ne s’attardent pas sur les diplômes obtenus par le candidat, à son agenda relationnel et à sa qualité d’intellectuel. Ce ne sont pas les diplômes qui sont importants mais plutôt la confiance et ses compétences à gérer les affaires de l’Etat s’il est élu président des Etats-Unis», a commenté Stéphane Bahi. L’attaché de presse de l’Ambassade des Etats-Unis, Grant Phillipp s’est réjoui de la tenue de cette conférence-débat. Pour lui, l’objectif était de donner l’expérience du système électoral américain du point de vue de trois journalistes en visite. «Pour moi, le message le plus important n'est pas le modèle américain des élections. Au lieu de cela, c’est plutôt comment la combinaison des institutions fortes, des traditions fortes, une presse responsable et puissante, et des citoyens informés font fonctionner la démocratie américaine», a-t-il conclu.
P.K