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Politique Publié le jeudi 6 décembre 2012 | Nord-Sud

Les pro-Gbagbo jugés avant mars 2013

Les cadres du Front populaire ivoirien (Fpi), seront jugés probablement avant la fin du premier trimestre 2013. L’information a été donnée par Mamadou Gnénéma Coulibaly, le ministre de la Justice.

Les procédures à l’encontre des partisans de Laurent Gbagbo pourraient s’accélérer. Une bonne nouvelle pour ceux qui sont ‘’éligibles’’ à la grâce présidentielle annoncée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Selon le ministre de la Justice, Mamadou Gnénéma Coulibaly qui recevait hier, une délégation de la Cour pénale internationale conduite par Amady Bâ, les dignitaires de l’ancien régime vont être jugés d’ici à mars 2013. «Il y aura des procès d’ici le premier trimestre 2013. Et les cadres du Fpi seront jugés d’ici mars 2013», a confié le ministre, au terme de l’audience accordée au chef de la coopération internationale de la Cpi et à sa délégation. Selon M. Coulibaly, ce qui fonde cet optimisme, ce sont les enquêtes qui «avancent considérablement». Juste après les militaires dont les procès ont déjà débuté, les responsables statutaires du Fpi, notamment Pascal Affi N’Guessan, Martin Sokouri Bohui, Alcide Djédjé…devraient être appelés à la barre. A ses hôtes qui se sont montrés inquiets par le retard pris par la procédure, le Garde des sceaux dit avoir expliqué que cela était « dû au fait qu’à la reprise (après la crise postélectorale, ndlr) nous n’avions pas de juridictions opérationnelles ». Selon Amady Ba qui s’était gardé d’aborder la question des détenus pro-Gbagbo, cette visite au ministre Gnénéma Coulibaly visait à renouer le contact avec la Côte d’Ivoire, voir l’état de la coopération avec le changement de gouvernement et penser aux actions à venir. Concernant l’ex-première Dame, Simone Gbagbo, le ministre de la Justice soutient que les consultations sont en cours avec la Cpi. Simone Gbagbo et les autres cadres de l’ex-régime au pouvoir sont poursuivis pour leur rôle dans la crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts. Ils sont pour la plupart inculpés de crimes de sang, atteinte à la sûreté de l’Etat, constitution et entretien de bandes armées, etc...

Danielle Tagro
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