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Politique Publié le vendredi 7 décembre 2012 | Le Temps

Phillip Carter III, ambassadeur des Usa, à propos de la situation socio politique : «C’est inquiétant»

© Le Temps Par Didier A.
Sortie de crise: Search For Common Ground donne un coup de pouce à la réconciliation nationale
Vendredi 06 avril 2012.Abidjan.Plateau(Banqueta du ministère des affaires étrangères.Grȃce à l`appui du Département d`Etat Américain Search For Common Ground procède au lancement de deux projets sur la réconciliation et la cohésion sociale en présence de plusieurs personnalités. Photo: L`Ambassadeur des Etats-unis Phillip Carter III
La Côte d’Ivoire sous Ouattara va mal, très mal. A tel point que les diplomates ne peuvent plus rester insensibles, face au pire qui s’annonce. Au moment où Ouattara continue d’étaler des contrevérités depuis Paris où il s’y est rendu, en quête de milliers de milliards de Fcfa. Heureusement, il n’a pas fallu attendre longtemps pour qu’il soit ramené sur terre avec la sortie de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire. En effet, le jeudi 6 décembre 2012 sur les antennes de la Radio mondiale, Rfi, le diplomate Américain n’est pas allé du dos de la cuillère pour dire ce qu’il pense du régime Ouattara. Interrogé sur la sécurité et la violation des droits humains en Côte d’Ivoire, consécutifs à la récente révélation du sous secrétaire général des Nations unies chargé des droits de l’Homme, Phillip Carter III est on ne plus précis. «Je pense que l’émissaire de l’Onu est dans le vrai. Ce qu’il a dit doit être juste», répond-t-il sensiblement à l’intervieweur. Une autre sortie qui conforte déjà les réponses du diplomate Américain, au sortir d’une audience que lui accordée l’ex-premier ministre Jeannot Ahoussou-Kouadio. L’on a en mémoire qu’au lendemain du rapport d’Amnesty International faisant état de la torture d’au moins 200 personnes proches du président Gbagbo, le pouvoir Ouattara avait voulu nier les faits. Malheureusement, il n’a pas été suivi par les diplomates occidentaux accrédités en Côte d’Ivoire. Dans cette veine, l’émissaire onusien en séjour au bord de la Lagune Ebrié avait enfoncé le clou en des termes plus crus. «Il est hors de doute qu’il y a eu des cas de détentions arbitraires, que des gens ont été mis au secret, de même que des gens ont été victimes de torture», a déclaré lors d’une conférence de presse Ivan Simonovic, sous-secrétaire général des Nations unies chargé des droits de l’Homme.
Il était interrogé sur les récents rapports d’Ong internationale accusant l’armée d’avoir commis des exactions massives ces derniers mois. Poursuivant il dit ce ceci : «Je ne peux pas être sûr des chiffres, mais nous avons des preuves de telles violations des droits de l’Homme», a indiqué M. Simonovic au terme d’une visite en Côte d’Ivoire. Qui dit ne pas se contenter des allégations légères. «Je ne me suis pas contenté de lire sur la torture dans les rapports, j’ai moi-même rencontré des victimes de torture, donc je peux confirmer qu’il y a eu de la torture» avait-il dit. Attendant des réponses «adéquates aux préoccupations». Quelques jours après, c’est autour de Phillip Carter III de revenir à la charge. Cette fois-ci, en émettant des réserves quant à l’aide financière que son pays apporte à Ouattara. «Nous avons des attentes à ce niveau», lâche-il diplomatiquement. Non sans évoquer le cas Simone Gbagbo. «Son transfèrement est aux mains de la Cpi et les autorités ivoiriennes qui doivent le régler mutuellement», s’est-t-il prononcé. Estimant d’ailleurs que la justice ivoirienne doit être «équitable pour les deux camps (Ouattara et Gbagbo)». C’est à juste titre, que Phillip Carter III déplorant à coup sûr la nomination de trois ex-com’zone en qualité de préfet dira que cela «est inquiétant» pour le pays. Dans une situation politique où on enregistre encore «des rumeurs de coups d’Etat». «Les différentes attaques des positions Frci ne peuvent être seulement le fait des partisans de Laurent Gbagbo, il y a d’autres éléments. Vu la paupérisation grandissante», soutient-il. Mettant le régime Ouattara dans une mauvaise posture avec son armée composée de d’ex-rebelles, de Dozo et de miliciens «à discipliner».
Toussaint N’Gotta
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