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Politique Publié le lundi 10 décembre 2012 | Le Mandat

L’Editorial de Ulrich Mouahet/Qui sème le vent…

La compétition sera bientôt ouverte pour les Municipales et les Régionales. La date prévue pour ces joutes, à savoir le 24 février 2013, demeure inchangée. Ce qui reste à connaître, ce sont les concurrents qui prendront part à ces échéances électorales. La période consacrée au dépôt de dossiers de demande de parrainage a expiré. Ce qui convient de retenir de cette étape, c’est, comme il est de coutume désormais, la grande magouille qui s’est organisée autour. Le jeu démocratique, appelé de tous leurs vœux par les militants a été, hélas, une fois encore dévoyé par des délégués départementaux, qui, agissant en grand seigneur ont réglés leur comptes à des cadres.
Certains sont allés jusqu’à refuser de recevoir des dossiers de candidature, parce que venant de leur concurrent. La pratique s’étend à tous les partis politiques avec un accent plus prononcé au PDCI-RDA. Dans ce parti, tous prétendent agir avec l’accord du Président Bédié. Tous sont devenus, subitement, ses amis à cette période précise. Le cas de la région du Bélier illustre bien cette méthode digne d’un autre siècle. Un candidat, soupçonné d’être un potentiel vainqueur, est combattu par des cadres de son propre parti. Plutôt que d’en être fiers et de le soutenir, ils montent des stratégies pour l’écarter de la course aux régionales. Comme ce cadre combattu par les siens, combien sont-elles, les victimes de la magouille politique qui subissent le diktat des délégués départementaux du PDCI? Bref ! Passée l’étape des dépôts de dossiers de candidature, l’on attend, avec impatience, la révélation des noms des têtes de listes des partis politiques. Ceux qui auront eu la chance de passer à travers le tamis des manitous. Mais comme dans une confrérie de sorciers, eux aussi doivent rembourser leurs dettes. Des cadres frustrés vont faire, à leur tour, leur numéro. « Tu as mangé mon fils, je mange le tien ». Dans le meilleur des cas, ils s’abstiendront de s’impliquer dans la campagne du candidat de leur parti. Sinon, ils se présenteront en indépendant ou battront campagne pour l’adversaire. Le scénario se répète pendant toutes les années électorales et cause les mêmes préjudices aux partis politiques. Mais aucun remède ne vient y mettre fin. Les leaders politiques se contentent de le dénoncer, le condamner et… le regretter. Dans tous les cas, l’adage le dit sans équivoque : “Qui sème le vent, récolte la tempête”
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