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Politique Publié le jeudi 13 décembre 2012 | Nord-Sud

Accusé de ‘’tripatouillage’’ pour exclure ses opposants des prochaines élections,Le gouvernement répond à l’opposition

Le gouvernement n’est pas resté sans réaction devant la sortie de l’opposition membre du Cadre permanent de dialogue (Cpd) qui l’accuse de créer les conditions pour l’écarter des prochaines élections locales.

Accusation infondée. De l’avis de Bruno Nabagné Koné, le porte-parole du gouvernement, l’opposition membre du Cadre permanent de dialogue (Cpd) n’est pas dans le vrai lorsqu’elle accuse le gouvernement de manœuvrer en vue de l’empêcher de participer aux prochaines élections locales. « J’ai entendu le terme tripatouillage qui est un terme très précis en français. A ce stade, je peux vous dire qu’il n’y a absolument rien qui puisse faire évoquer un tel terme », s’est-il exprimé lors d’une conférence de presse à la suite du conseil des ministres. « L’attention du gouvernement a été attirée sur certaines décisions qui ont été prises et qui ne plaisent pas à untel ou untel », a-t-il ajouté. Dans un communiqué de presse, mardi, les partis membres du Cpd ont soutenu que « le gouvernement tourne le dos au dialogue et s’engage une fois encore de manière unilatérale dans le tripatouillage du code électoral et dans la violation aux principes élémentaires de la démocratie. » Selon leur porte-parole, Gervais Coulibaly, « aucune modification de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédents sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. » Bruno Koné a répondu que « les seules décisions qui ont été prises jusqu’à maintenant sont des décisions pour prolonger de quelques jours le terme qui clos les procédures de vote pour permettre que toutes les procédures se tiennent dans le bon délai et de la meilleure façon. » Il a estimé qu’il ne faut pas affirmer actuellement que l’opposition refuse d’aller aux élections locales dans la mesure où les dépôts de dossiers de candidature n’ont même pas encore été ouverts. Et a annoncé que des discussions auront lieu entre le ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, et les partis politiques qui se plaignent.
Le ministre des Postes et des Tic a réitéré la décision du gouvernement de juger sur place les Ivoiriens soupçonnés d’avoir commis des crimes graves lors de la crise. « Nous avons pris la décision jusqu’à maintenant de faire en sorte que les personnes qui peuvent être jugées en Côte d’Ivoire sur la base de crimes ou de délits commis en Côte d’Ivoire le soient en Côte d’Ivoire », a-t-il affirmé relativement à la demande de la Cour pénale internationale (Cpi) de juger Simone Gbagbo. Pour lui, le transfèrement de l’ancien président il y a un an est « une exception ». « Les choses permettent aujourd’hui de traiter ces questions différemment. Cela dit la réponse qui a été donnée c’est que la Côte d’Ivoire n’est pas fermée. Les réflexions seront faites et le moment donné une réponse officielle sera donnée à la Cpi », a-t-il conclu. Le porte-parole a soutenu que le récent voyage du président de la République dans le cadre du groupe consultatif était « une opération extrêment importante et inédite » qui permettra à la Côte d’Ivoire de financer son Programme national de développement. « Les résultats sont au-delà de nos attentes », s’est-il satisfait.

Bamba K. Inza
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