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Société Publié le vendredi 14 décembre 2012 | Le Patriote

Université Félix Houphouët Boigny/ Manque de salle, micros, bibliothèques, absence de latrines, etc. : Les étudiants observent une grève de 72 heures

Les cours sont à nouveau paralysés à l’université Félix Houphouët Boigny. Après les maîtres, les apprenants ont décidé à leur tour de ne pas suivre, trois jours durant, les cours. Ils ont donné le ton hier, dans la matinée, à travers un sit-in devant la présidence de l’université. Ils entendent ainsi dénoncer leurs conditions de travail et de vie au campus. Selon la plateforme des étudiants appelée ‘’Renaissance estudiantine et scolaire’’, la manifestation vise à interpeller les autorités sur le manque de salle, de micros, de toilettes et bibliothèques au sein de l’université. Ils disent ne pas comprendre qu’une université digne de ce nom ne possède pas le minimum pour réaliser les travaux académiques. Accusant le ministre Cissé Bacongo de fermer les yeux sur les difficultés à l’université Félix Houphouët Boigny. « Nous avons d’énormes difficultés à l’université. C’est un vrai faux départ. On a même pas le minimum pour travailler et dire qu’on a injecté plusieurs dizaines de milliards pour faire peau neuve, c’est déplorable», dénonce Mominé Roland, SG de l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Il explique qu’en plus des difficultés d’ordre structurel, les étudiants ont du mal à se nourrir un fois sur le campus. Le seul endroit pour se restaurer est la cafétéria. Mais fait-il savoir, les prix sont élevés et ne sont pas à la portée de la bourse des étudiants. «On nous dit que c’est le nouveau départ mais en réalité, il n’en n’est rien. Je passe toute la journée sans manger. Pour se restaurer, il faut aller vers l’école de police. C’est pénible pour nous», regrette un étudiant, sous le sceau de l’anonymat. Autre difficulté évoquée par les étudiants, l’irrégularité des bus. «On peut passer des heures et des heures à attendre le bus. Pour venir au cours, il faut se réveiller à 4 heures du matin au risque de venir en retard», souligne Adèle Sery, étudiante en licence de géographie. Les manifestants se disent déterminés à poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications.

Zana Coulibaly
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