D’un calme olympien avec une grande force d’écoute, Révérend Roger Moundanga sème l’amour dans le cœur des fidèles du Ministère Christ Révélé aux Nations (CRN), Centre de Réveil Large, à Port-Gentil au Gabon. A l’invitation du Prophète Romain Domoraud et de son épouse la Prophétesse Romualde, du Ministère évangélique Grâce du Salut situé à Koumassi 05, ce prédicateur évangéliste charismatique séjourne depuis jeudi à Abidjan. Entre deux séances de prières, il a bien voulu, le temps d’un entretien à bâtons rompus, expliquer le sens de sa présence en Côte d’Ivoire. Aussi exhorte t-il les Ivoiriens à rester débout malgré ce qu’ils ont vécu.
Le Patriote : Dans quel cadre êtes-vous en ce moment à Abidjan?
Révérend Roger Moundaga : Je suis ici dans le cadre d’un programme avec le prophète Romain Domoraud. J’ai déjà effectué un premier déplacement du 19 novembre au 13 décembre 2012 à Abidjan. Ça a été un premier coup dans ce test programme, alors qu’il ouvrait son église. Après avoir bâti les murs, il avait besoin de solidifier les bases. Et pour cela, il m’a invité et nous avons fait le travail qu’il fallait. Nous sommes à la deuxième phase test d’implantation de son église, afin d’asseoir les fidèles, les nourrir pour qu’ils aient les notions essentielles pour favoriser leur marche vers le Seigneur.
L.P : Y aura-t-il des prières individuelles pour les fidèles ? Combien d’entre eux en avez-vous déjà rencontré ?
RRM : Oui, bien sûr. Je fais des prières individuelles pour les fidèles. Combien j’en ai rencontré ? Les chiffres sont incomptables. Je suis seulement arrivé jeudi (ndlr : 10 janvier 2013) dans la nuit. Le lendemain vendredi, j’ai rencontré plus d’une cinquantaine de personnes. J’en ai rencontré encore dimanche au cours du culte qui a duré de 7h30 à 11h. Et le lundi, il y a eu ce que j’ai appelé «Commander le matin». Avant qu’ils ne se rendent sur leurs lieux de travail, les gens sont venus de 6h à 7h pour prier. On a donc prié et fait une sainte cène où nous avons partagé le pain en famille. Et au cours de cette séance, il y a des choses qui se passent. Et ceux qui sont pressés d’aller à leur lieu de travail, ils y vont. Quant à ceux qui ne le sont pas, je continue mes entretiens avec eux jusqu’à 14h.
L.P : Justement que leur enseignez-vous ?
RRM : La première chose, c’est de les écouter parce que les gens ont des fardeaux, ils ont besoin d’une oreille attentive, de conseils. Ils ont besoin d’outils pour aller de l’avant dans leur marche avec le Seigneur. Il y en a qui ne sont pas du tout convertis. Il y a eu des musulmans, des chrétiens catholiques qui sont arrivés et ont été visités par le Seigneur. Et ils ont changé complètement leur manière de vivre Dieu et sont aujourd’hui dans l’église.
LP : Quelles sont les préoccupations qu’ils vous soumettent de façon générale sans rentrer dans le secret des confidences?
RRM : Ce sont des problèmes que les gens vivent au quotidien. Il y a des problèmes de famille, de cœur, de santé. J’entends par des problèmes de santé, des problèmes mystiques que nous vivons toujours. Il y a pêle-mêle la stérilité, le célibat bref une multitude de problèmes. Il y a aussi le désir de marcher avec le Seigneur. C’est vrai que très peu de gens viennent pour des besoins particuliers. Ils savent que Jésus est la solution. Et ils se tournent vers un Serviteur de Dieu. Il y a des témoignages époustouflants qui nous surprennent.
L.P : La Côte d’Ivoire sort d’une période assez trouble, et aspire aujourd’hui à la réconciliation. Quel message avez-vous à lancer aux Ivoiriens ?
RRM : Vous savez, lors de mon premier séjour, j’ai eu le temps de faire une lecture de la situation en Côte d’Ivoire. Et je reviens avec plaisir. Je peux vous dire que la lecture que j’ai faite de la Côte d’Ivoire, c’est que c’est un pays béni. Je n’ai pas cessé de le répéter comme témoignage quand je suis rentré au Gabon. Et depuis que je suis revenu, je ne cesse également de le répéter auprès des personnes que je côtoie : la Côte d’Ivoire est un pays béni. Si Dieu n’avait pas sa main sur la Côte d’Ivoire, elle serait par terre. Je peux vous assurer que Dieu est dans ce pays. Et le peuple de la Côte d’ivoire est un peuple béni. Je suis agréablement surpris de constater que même les autorités militaires, qui font la régulation de la circulation, ont la crainte de Dieu. Et ça me fait tellement de bien que lorsqu’ils nous arrêtent pour un contrôle, ils sont polis et quand une parole de bénédiction sort, aussitôt ils sont réceptifs. Dans combien de pays d’Afrique, on a vu ça ? Très peu. Je crois que c’est ce qui a permis que la Côte d’Ivoire reprenne, reste débout et se remette en mouvement. Je suis convaincu que la Côte d’Ivoire explosera au-delà de ce qu’elle a connu. La Côte d’Ivoire, on entendra parler. Dieu aime ce pays. Dieu aime ce peuple, sinon il serait complètement par terre.
LP : Aux Ivoiriens que diriez-vous concrètement ?
RRM : Aux Ivoiriens, je dirai, gardez espoir. Attachez-vous au Seigneur. Ne regardez pas les hommes, mais gardez constamment votre regard fixé sur l’Eternel. La Bible dit : «Je garde mon regard constamment fixé sur l’Eternel, puisqu’il est prêt de moi, rien ne peut m’ébranler». Et si je garde mon regard constamment fixé sur un homme, dans ce qu’il fera je serai ébranlé, parce que je regarde ce qu’il fait. Il est un modèle pour moi. S’il se plante, je m’écroule. A mon avis, ce n’est pas le bon choix. Ce qu’il faut, c’est de garder son regard sur l’Eternel. En nous focalisant sur le Seigneur, toute forme de déception connue des hommes et commise par les hommes n’a aucun effet sur nous. Je demande au peuple de Côte d’Ivoire de continuer sur cette lancée, de continuer à prier Dieu, à demander l’aide de Dieu pour que ce pays se relève, se reprenne, pour que le peuple de Côte d’Ivoire vive dans d’excellentes conditions. Lors de ma prédication, j’ai annoncé comme thème de l’année pour ce ministère, «2013, année de l’expansion et de l’élargissement». Et pour le mois de janvier j’ai donné pour thème, «Elargis l’espace de ta tente». Ces deux thèmes sont valables pour les Ivoiriens. Je parle d’expansion et d’élargissement. Que le peuple ivoirien ne reste plus à pleurer sur ses blessures, qu’il continue à rester débout, et surtout rêve grand. Qu’il cherche à s’étendre, à s’élargir. Ne dit-on pas que c’est en période de guerre que l’on prospère ? Et toute chose concourt aussi pour le bien de tous ceux qui aiment Dieu et ce peuple aime Dieu. Ce que les Ivoiriens ont vécu, concourent pour leur bien. Pour nous hommes, ça fait mal, ça nous déchire le cœur de voir que nous avons perdu des familles, des amis intimes etc. Mais si nous regardons dans le plan de Dieu, notre cœur se réjouirait parce que le plan que Dieu a pour la Côte d’Ivoire et certains Ivoiriens est extraordinaire. C’est toujours difficile de dire qu’on doit passer par le feu avant d’accéder à la gloire. Mais, je sais une chose. C’est que la gloire de ce peuple est et sera plus grande que ce qu’il a connu. C’est ma prière et ma parole d’encouragement.
Réalisée par Y. Sangaré
Le Patriote : Dans quel cadre êtes-vous en ce moment à Abidjan?
Révérend Roger Moundaga : Je suis ici dans le cadre d’un programme avec le prophète Romain Domoraud. J’ai déjà effectué un premier déplacement du 19 novembre au 13 décembre 2012 à Abidjan. Ça a été un premier coup dans ce test programme, alors qu’il ouvrait son église. Après avoir bâti les murs, il avait besoin de solidifier les bases. Et pour cela, il m’a invité et nous avons fait le travail qu’il fallait. Nous sommes à la deuxième phase test d’implantation de son église, afin d’asseoir les fidèles, les nourrir pour qu’ils aient les notions essentielles pour favoriser leur marche vers le Seigneur.
L.P : Y aura-t-il des prières individuelles pour les fidèles ? Combien d’entre eux en avez-vous déjà rencontré ?
RRM : Oui, bien sûr. Je fais des prières individuelles pour les fidèles. Combien j’en ai rencontré ? Les chiffres sont incomptables. Je suis seulement arrivé jeudi (ndlr : 10 janvier 2013) dans la nuit. Le lendemain vendredi, j’ai rencontré plus d’une cinquantaine de personnes. J’en ai rencontré encore dimanche au cours du culte qui a duré de 7h30 à 11h. Et le lundi, il y a eu ce que j’ai appelé «Commander le matin». Avant qu’ils ne se rendent sur leurs lieux de travail, les gens sont venus de 6h à 7h pour prier. On a donc prié et fait une sainte cène où nous avons partagé le pain en famille. Et au cours de cette séance, il y a des choses qui se passent. Et ceux qui sont pressés d’aller à leur lieu de travail, ils y vont. Quant à ceux qui ne le sont pas, je continue mes entretiens avec eux jusqu’à 14h.
L.P : Justement que leur enseignez-vous ?
RRM : La première chose, c’est de les écouter parce que les gens ont des fardeaux, ils ont besoin d’une oreille attentive, de conseils. Ils ont besoin d’outils pour aller de l’avant dans leur marche avec le Seigneur. Il y en a qui ne sont pas du tout convertis. Il y a eu des musulmans, des chrétiens catholiques qui sont arrivés et ont été visités par le Seigneur. Et ils ont changé complètement leur manière de vivre Dieu et sont aujourd’hui dans l’église.
LP : Quelles sont les préoccupations qu’ils vous soumettent de façon générale sans rentrer dans le secret des confidences?
RRM : Ce sont des problèmes que les gens vivent au quotidien. Il y a des problèmes de famille, de cœur, de santé. J’entends par des problèmes de santé, des problèmes mystiques que nous vivons toujours. Il y a pêle-mêle la stérilité, le célibat bref une multitude de problèmes. Il y a aussi le désir de marcher avec le Seigneur. C’est vrai que très peu de gens viennent pour des besoins particuliers. Ils savent que Jésus est la solution. Et ils se tournent vers un Serviteur de Dieu. Il y a des témoignages époustouflants qui nous surprennent.
L.P : La Côte d’Ivoire sort d’une période assez trouble, et aspire aujourd’hui à la réconciliation. Quel message avez-vous à lancer aux Ivoiriens ?
RRM : Vous savez, lors de mon premier séjour, j’ai eu le temps de faire une lecture de la situation en Côte d’Ivoire. Et je reviens avec plaisir. Je peux vous dire que la lecture que j’ai faite de la Côte d’Ivoire, c’est que c’est un pays béni. Je n’ai pas cessé de le répéter comme témoignage quand je suis rentré au Gabon. Et depuis que je suis revenu, je ne cesse également de le répéter auprès des personnes que je côtoie : la Côte d’Ivoire est un pays béni. Si Dieu n’avait pas sa main sur la Côte d’Ivoire, elle serait par terre. Je peux vous assurer que Dieu est dans ce pays. Et le peuple de la Côte d’ivoire est un peuple béni. Je suis agréablement surpris de constater que même les autorités militaires, qui font la régulation de la circulation, ont la crainte de Dieu. Et ça me fait tellement de bien que lorsqu’ils nous arrêtent pour un contrôle, ils sont polis et quand une parole de bénédiction sort, aussitôt ils sont réceptifs. Dans combien de pays d’Afrique, on a vu ça ? Très peu. Je crois que c’est ce qui a permis que la Côte d’Ivoire reprenne, reste débout et se remette en mouvement. Je suis convaincu que la Côte d’Ivoire explosera au-delà de ce qu’elle a connu. La Côte d’Ivoire, on entendra parler. Dieu aime ce pays. Dieu aime ce peuple, sinon il serait complètement par terre.
LP : Aux Ivoiriens que diriez-vous concrètement ?
RRM : Aux Ivoiriens, je dirai, gardez espoir. Attachez-vous au Seigneur. Ne regardez pas les hommes, mais gardez constamment votre regard fixé sur l’Eternel. La Bible dit : «Je garde mon regard constamment fixé sur l’Eternel, puisqu’il est prêt de moi, rien ne peut m’ébranler». Et si je garde mon regard constamment fixé sur un homme, dans ce qu’il fera je serai ébranlé, parce que je regarde ce qu’il fait. Il est un modèle pour moi. S’il se plante, je m’écroule. A mon avis, ce n’est pas le bon choix. Ce qu’il faut, c’est de garder son regard sur l’Eternel. En nous focalisant sur le Seigneur, toute forme de déception connue des hommes et commise par les hommes n’a aucun effet sur nous. Je demande au peuple de Côte d’Ivoire de continuer sur cette lancée, de continuer à prier Dieu, à demander l’aide de Dieu pour que ce pays se relève, se reprenne, pour que le peuple de Côte d’Ivoire vive dans d’excellentes conditions. Lors de ma prédication, j’ai annoncé comme thème de l’année pour ce ministère, «2013, année de l’expansion et de l’élargissement». Et pour le mois de janvier j’ai donné pour thème, «Elargis l’espace de ta tente». Ces deux thèmes sont valables pour les Ivoiriens. Je parle d’expansion et d’élargissement. Que le peuple ivoirien ne reste plus à pleurer sur ses blessures, qu’il continue à rester débout, et surtout rêve grand. Qu’il cherche à s’étendre, à s’élargir. Ne dit-on pas que c’est en période de guerre que l’on prospère ? Et toute chose concourt aussi pour le bien de tous ceux qui aiment Dieu et ce peuple aime Dieu. Ce que les Ivoiriens ont vécu, concourent pour leur bien. Pour nous hommes, ça fait mal, ça nous déchire le cœur de voir que nous avons perdu des familles, des amis intimes etc. Mais si nous regardons dans le plan de Dieu, notre cœur se réjouirait parce que le plan que Dieu a pour la Côte d’Ivoire et certains Ivoiriens est extraordinaire. C’est toujours difficile de dire qu’on doit passer par le feu avant d’accéder à la gloire. Mais, je sais une chose. C’est que la gloire de ce peuple est et sera plus grande que ce qu’il a connu. C’est ma prière et ma parole d’encouragement.
Réalisée par Y. Sangaré