« Il ne faut pas trop tirer sur la corde. L’Etat ne peut donner plus qu’il n’en dispose ». C’est avec un ton de fermeté que le ministre de la Fonction publique et de la reforme administrative, Gnamien Konan, s’est adressé aux fonctionnaires qui menacent d’entrer en grève. Expliquant que l’Etat n’a pas d’argent pour satisfaire toutes les revendications. Surtout que les ressources subissent trop de pression avec une masse salariale élevée. «La masse salariale des fonctionnaires représente 45 % de nos ressources, pour un effectif de 140.000 fonctionnaires. Alors que la norme communautaire est de 35%. Si les ressources de l’Etat continuent de subir trop de pression, l’état des enfants et la santé prendront un coup », a souligné le ministre Gnamien Konan. Avant de révéler que l’effectif des fonctionnaires a doublé de 2000 à 2012.
Le ministre, conscient du blocage des salaires des fonctionnaires depuis deux décennies, a rappelé que l’Etat est en train de faire des efforts. Aussi a-t-il évoqué des acquis chez les enseignants. Invitant donc les fonctionnaires à se calmer. Mieux et à l’en croire, les fonctionnaires ivoiriens doivent s’enorgueillir car ils ont les meilleurs salaires de l’espace UEMOA. Pour ce qui concerne les concours d’entrée à la Fonction publique, le Ministre a annoncé qu’ils seront désormais organisés en fonction des besoins du terrain. « Il n’y aura plus de recrutement tant que les besoins ne sont pas clairement définis », a prévenu Gnamien Konan. Faisant remarquer que l’organisation des concours constituait des caisses noires pour des ministres.
A C
Le ministre, conscient du blocage des salaires des fonctionnaires depuis deux décennies, a rappelé que l’Etat est en train de faire des efforts. Aussi a-t-il évoqué des acquis chez les enseignants. Invitant donc les fonctionnaires à se calmer. Mieux et à l’en croire, les fonctionnaires ivoiriens doivent s’enorgueillir car ils ont les meilleurs salaires de l’espace UEMOA. Pour ce qui concerne les concours d’entrée à la Fonction publique, le Ministre a annoncé qu’ils seront désormais organisés en fonction des besoins du terrain. « Il n’y aura plus de recrutement tant que les besoins ne sont pas clairement définis », a prévenu Gnamien Konan. Faisant remarquer que l’organisation des concours constituait des caisses noires pour des ministres.
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