Législatives partielles/ Lancement de campagne, hier : Alexis Kpokpa balise le terrain pour sa victoire

Le candidat du Rassemblement Des républicains à Issia, pour les élections législatives partielles, Alexis Kpokpa ne veut pas perdre de temps pour s’assurer la victoire au soir du 4 février prochain. Dès hier, il a mis le paquet lors de la cérémonie officielle de lancement de sa campagne. Et ce, malgré les agissements de sabotage de la part de certains responsables locaux de son parti. Un comportement que n’a pas manqué de décrier, le député Koné Boubacar, député de Daloa, représentant le secrétaire général du RDR, Amadou Soumahoro. « Le ministre Amadou me charge de vous transmettre le message du parti pour ces élections législatives. Et ce message est clair et sans ambiguïté. Certains de vos premiers responsables politiques locaux, que nous connaissons, vous demandent de ne pas voter pour le candidat du parti. Soyez sereins, A Issia, le candidat du RDR, celui que vous devez voter, c’est Alexis Kpokpa Blé, votre fils. Un militant de première heure dont la loyauté à Alassane Ouattara et au RDR ne sont plus à prouver. Je suis venu vous dire que nous devons gagner ces élections législatives partielles avec lui, pour honorer la mémoire de notre défunt député, le docteur Diomandé. Nous n’avons pas droit à l’erreur, parce que nous avons besoin de ce poste», a-t-il expliqué. Poursuivant, il a indiqué : « Le RDR n’a pas de candidat indépendant à Issia ». C’est pourquoi, il a invité les dissidents à revenir à la maison. L’honorable Koné Boubacar a poursuivi ses propos en appelant les militants à la prudence et à la vigilance. « Le RDR n’est pas une affaire d’ethnie et n’appartient pas à la communauté Malinké, c’est un parti national avec toutes les ethnies. C’est cela, le sens du « vivre ensemble » prôné par le Chef de l’Etat. Restons mobilisés pour faire obstacle à tous ceux qui travaillent contre le RDR et Alassane Ouattara », dira-t-il. Après quoi, Alexis Kpokpa a remercié les militants et les chefs traditionnels présents, avant que le cortège ne s’ébranle pour un tour d’honneur dans la ville.
D. KONATE, correspondant