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Sport Publié le lundi 28 janvier 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Copa sur des traces…

‘’L’expérience fait la différence’’. Ce dicton est bien confirmé par le portier des Eléphants. Barry Boubacar dit Copa, c’est de lui qu’il s’agit. Le pur produit de l’Académie Mimosifcom s’est bonifié ont fil du temps. Ce n’est plus le Copa d’alors que nous avons connu. Ce Copa qui était identifié par ses erreurs de placements. Des erreurs préjudiciables, dans le temps, aux Eléphants. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a dans ses pêches un gardien de but qui rassure et qui fait la différence. Pour des observateurs avertis du football africain, Barry Boubacar rappelle ce type de gardien que le continent a connu dans le temps et qui n’existe plus depuis un moment. Ces portiers qui, a eux seuls, pouvaient gagner un match. En Côte d’Ivoire, on citera, entre autres, Zagoli Golié Marcel et Alain Gouaméné. Les Camerounais Joseph Antoine Bell et Thomas N’kono (il a été Ballon d’Or africain en 1979 et en 1982) constituaient, à l’époque, de véritables derniers remparts pour les Lions Indomptables. L’ancien international marocain Zaki Badou (Ballon d’Or africain en 1986) représentait au moins 50% des Lions de l’Atlas. Voir Copa jouer, il n’est pas loin de ces grands gardiens que l’Afrique a connus. Le portier ivoirien, pour bon nombre d’observateurs, s’est déjà démarqué à la Can 2013, après deux journées. Barry Boubacar peut être, selon eux, ce dernier rempart décisif pour la Côte d’Ivoire qui, depuis 21 ans, attend un autre trophée continental.

Sacré Sabri Lamouchi !

Depuis son arrivée à la tête de l’équipe nationale, le sélectionneur des Eléphants a livré son meilleur match, le samedi dernier, face aux Aigles de Carthage de Tunisie. En tout cas, en termes de dispositions tactique et technique. On a senti pour la deuxième sortie des pachydermes à la Can, la touche du Franco-Tunisien. Un jeu fluide et bien mené. Les joueurs de Sabri Lamouchi ont presque gagné toutes les batailles durant la rencontre. Le coach des Eléphants, après le mauvais match face au Togo, semble avoir trouvé le meilleur mécanisme à même de permettre à ses poulains de faire «circuler et travailler le ballon» au cours d’un match. Et dans ce mécanisme, Lamouchi ne veut pas jouer avec les noms mais avec des joueurs qui peuvent certes faire gagner la Côte d’Ivoire, mais aussi avec la manière. Et, c’est ce qui s’est passé face à la Tunisie. L’entraîneur des Eléphants a mis sur la touche des cadres (Drogba Didier et Kolo Touré) de l’équipe et a fait confiance à d’autres joueurs moins gradés. Il a eu le nez creux en faisant revenir un N’dri Koffi Romaric au milieu de terrain qui, aux côtés de Yaya Touré et Tioté Cheick, avec son expérience, a permis aux pachydermes de gagner la bataille du milieu de terrain. Sabri Lamouchi a vu juste en ramenant Zokora Didier en défense centrale. C’est au poste de libéro que Maestro a démarré sa carrière à l’Asec. Zokora Didier, avec l’expérience acquise, a aidé à corriger des défaillances en défense. Le Franco-Tunisien, pour des observateurs, est l’homme du match Côte d’Ivoire-Tunisie. Le coach de la sélection ivoirienne a, selon eux, montré son vrai visage, au cours de cette rencontre.
R.Dibi
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