C’est officiel, le Front populaire ivoirien ne participera pas aux élections municipales et régionales fixées au 21 avril prochain. En effet, à l’issue d’une réunion extraordinaire du comité central tenue avant-hier, le secrétaire général du parti à la rose, Richard Kodjo, s’est confié hier à RFI. Morceaux choisis : «Nous sommes en négociation avec le gouvernement non seulement pour l’apaisement sociopolitique mais également pour trouver des solutions pour avoir des élections paisibles, équitables et transparentes. Je pense que la chose la mieux sensée était d’attendre la fin des négociations. Cela n’a pas été le cas et la date qui a été fixée n’est pas consensuelle. Le FPI n’est pas concerné par cette date». Le message est clair comme de l’eau de roche. Le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo comme lors des élections législatives du 11 décembre passé va une fois de plus manquer au rendez-vous du jeu démocratique. Le coup, en tous cas, était perceptible devant les requêtes irréalistes du FPI pour prendre le chemin des urnes. Libération de Laurent Gbagbo et de tous les détenus politiques, amnistie générale pour tous ceux qui ont commis des crimes en Côte d’Ivoire, retour de tous les exilés…, le FPI avait déjà de façon discrète exprimé son refus de participer aux élections locales pendant les négociations avec l’équipe du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Et sa décision d’hier n’a pas été si surprenante qu’on pourrait le croire pour l’opinion en Côte d’Ivoire. Volontairement, le parti bleu a choisi de se mettre en marge du développement de la Côte d’Ivoire.
Car, les élections locales visent avant tout, le développement des communes et des régions de la Côte d’Ivoire. Qui sont-ils ces politiciens qui ne se sentent pas concernés par la chose nationale tant qu’ils ne sont pas aux affaires? Malgré le dialogue qu’on peut qualifier de direct avec le gouvernement et le report des élections pour leur permettre d’y prendre part, Miaka Oureto Sylvain et ses camardes ne sont toujours pas revenus à la raison. Ils sont inflexibles sur leur position de boycotter les élections et de se mettre en retrait de la vie de la nation. Pour eux, participer à une élection, c’est donner un coup de pouce au pouvoir en place. Cependant les responsables du FPI ne comptent pas avec le revers de la médaille. En se retirant, en outre, du jeu électoral en Côte d’Ivoire le parti montre à tous qu’il a une peur bleue de la compétition électorale et qu’il demeure un parti minoritaire sur l’échiquier politique. En plus, le FPI creuse sa propre tombe en évitant les élections, seules occasions de prouver son existence. Ne dit-on pas que la politique est la saine appréciation des réalités du moment? Le FPI, on le voit, ne s’imagine pas un avenir sans Laurent Gbagbo. La marche de la nation continue et continuera.
Lacina Ouattara
Car, les élections locales visent avant tout, le développement des communes et des régions de la Côte d’Ivoire. Qui sont-ils ces politiciens qui ne se sentent pas concernés par la chose nationale tant qu’ils ne sont pas aux affaires? Malgré le dialogue qu’on peut qualifier de direct avec le gouvernement et le report des élections pour leur permettre d’y prendre part, Miaka Oureto Sylvain et ses camardes ne sont toujours pas revenus à la raison. Ils sont inflexibles sur leur position de boycotter les élections et de se mettre en retrait de la vie de la nation. Pour eux, participer à une élection, c’est donner un coup de pouce au pouvoir en place. Cependant les responsables du FPI ne comptent pas avec le revers de la médaille. En se retirant, en outre, du jeu électoral en Côte d’Ivoire le parti montre à tous qu’il a une peur bleue de la compétition électorale et qu’il demeure un parti minoritaire sur l’échiquier politique. En plus, le FPI creuse sa propre tombe en évitant les élections, seules occasions de prouver son existence. Ne dit-on pas que la politique est la saine appréciation des réalités du moment? Le FPI, on le voit, ne s’imagine pas un avenir sans Laurent Gbagbo. La marche de la nation continue et continuera.
Lacina Ouattara
