Les enseignants membres du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (Syneplaci) vont déposer ce lundi 25 février 2013, un préavis de grève auprès de leur tutelle. Ils entendent à travers cette action observer dans les jours à venir une grève illimitée. La décision a été prise le samedi 23 février 2013, au cours de l’assemblée générale extraordinaire tenue à la Bourse du travail de Treichville. Camara Oumar, le secrétaire général de cette organisation et ses camarades réclament à l’Etat de Côte d’Ivoire et à leurs employeurs, la bagatelle de 16,5 milliards de Fcfa. Somme qui, selon eux, représente plusieurs arriérés de salaires dus à la revalorisation des salaires des enseignants du privé laïc depuis des années. En plus, le Syneplaci veut que leurs employeurs que sont les fondateurs des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire appliquent obligatoirement leurs droits qui sont les primes d’ancienneté, de transport, les congés payés, prime de santé, déclaration à la Cnps…Pour Camara Oumar, rien ne sera plus comme par le passé. «La guerre est déclarée. Il faut qu’on assume. On ne peut pas éduquer les enfants des autres, alors que nous-mêmes, ne pouvons pas éduquer les nôtres. Il faut que les fondateurs nous payent», a-t-il martelé. Pour lui, cette histoire a trop duré.
«Trop, c’est trop. Nous ne pouvons plus nous saigner alors que les fondateurs sont virés chaque fin de mois par l’Etat de Côte d’Ivoire», indique Camara Oumar. Ajoutant que les fondateurs seront tenus pour responsables de ce qui arrivera.
Joseph Atoumgbré
«Trop, c’est trop. Nous ne pouvons plus nous saigner alors que les fondateurs sont virés chaque fin de mois par l’Etat de Côte d’Ivoire», indique Camara Oumar. Ajoutant que les fondateurs seront tenus pour responsables de ce qui arrivera.
Joseph Atoumgbré